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 Philip Sartin-Commandant de l'Ordre

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AuteurMessage
Philip Sartin
Dieu de l'Origine
Philip Sartin


Messages : 192
Date d'inscription : 29/11/2012

Caractéristiques du mortel
Race/Nation/Guilde: Humain/ Feïral /Ordre des Chevaliers
Âge: 35 ans
Signes particuliers: Une large cicatrice barrant son torse.

Philip Sartin-Commandant de l'Ordre Empty
MessageSujet: Philip Sartin-Commandant de l'Ordre   Philip Sartin-Commandant de l'Ordre EmptyDim 9 Déc 2012 - 16:20

Identité:

Nom:Sartin

Prénom:Philip

Surnom:Le Pourfendeur de dragon

Âge: 35 ans

Race & Royaumes: Humain originaire de Feïral, il n'appartient plus à cet état, bien qu'il garde son culte en son cœur.

Guilde & Rang:Commandant de l'Ordre des Chevaliers.

Description Psychologique:

Caractère:Philip est inflexible. S'il met souvent longtemps à se décider, il ne change pas d'avis une fois son choix accomplie. C'est ainsi que ses résolutions ont le plus de chances d'être appliquées. La justice est la seule raison qui le pousse à prendre en considération le plus de points possible avant d'agir, on dit souvent que l'on a une journée pour lui souffler sa plaidoirie avant que la sentence ne soit prononcée. Dans le doute, il en accorde généralement trois, quand cela est possible. Malgré cela, il arrive généralement à juger les gens au premier coup d’œil, ses yeux s'étant habitué à déceler la mentalité d'un homme dans ses gestes. Cette facette est importante pour lui, comme pour nombre de Vétéran, car lors d'un combat chaque geste compte et définisse l'adversaire, aussi bien dans ses habitudes que dans sa volonté. C'est ainsi que Philip se bat, en devinant les mouvements de son ennemis.
La force est l'assurance sont deux points très importants qui lui ont valu de siéger aujourd'hui et depuis deux années à la tête de l'Ordre. Il a aussi été choisis pour d'autres caractéristiques.
Calme. Il ne cède plus aux provocations depuis bien longtemps et on dit souvent que son armure protège aussi bien son humeur que son corps.
Bon. Il n'est pas sans cœur, loin de là. C'est un homme puissant mais doux qui dirige la forteresse du Sud.
Courageux. Bien avant sa fonction, Philip tenait son épée parmi les première ligne, en digne chevalier formé pour le combat et non pas pour survivre. Et comme nombre de ses confrères, il a lutté contre les créatures des plaines de Feïral ainsi que les peuple du désert de l'ouest. Il est aussi l'un des rares Vétérans à être revenu de la dernière guerre opposant Feïral et Akeraï il y a 20 ans, a moitié mort cependant.
Enfin, ses idéaux et ses convictions ne tomberont jamais, pour avoir vécu la guerre et la mort de toute son ampleur. Il les porte d'ailleurs souvent sur lui. Paix et Force.
Originaire de Feraïl, Philip est aussi un fervent croyant, le Cavalier Blanc et son idéal d'un part, même s'il pense de la cité Blanche qu'elle s'égare par son extrémisme. La guerre ne doit jamais être provoquée, elle doit être stoppée.

Préférences:Il aime particulièrement le soleil et les animaux, comme la plupart des Feïralien, il a été élevé sur un cheval et à très bien connu le milieu forestier. Il n'est pas rare non plus qu'il sorte se promener dans les plaines, parfois sans sa garde quand il arrive à convaincre ses hommes qu'il ne courre aucun danger. Il aime aussi voir son Ordre joyeux et en paix. Et il aime beaucoup les pommes.


Description du Physique:

Physique: Grand et puissant, il ferait penser à une montagne! Ses muscles témoignent d'une force extraordinaire, une force bien nécessaire pour le port de la lourde armure de sa fonction. Heureusement, les traits fin et nobles de son visages rappellent sa provenance de la belle cité de l'est.
Ses cheveux, noir corbeau, sont d'une longueur étonnante et dépassent d'ailleurs de son casque en combat. C'est ainsi qu'il les désire et certains vont jusqu'à prétendre que c'est pour offrir plus d'opportunités à ses adversaires. Formé pour les armes, par les armes et les batailles, il s'avère redoutable en combat, même pour un chevalier.
Pour finir, de grands yeux bleu glacials viennent se planter au plus profond des regards. Ils font peur a plus d'un car ils donnent l'impression de pouvoir tout lire.


Vêtements & Équipements: Lorsqu'il le peut il porte une simple tenue de cuir, légère et confortable. Sa condition lui vaut malheureusement de souvent porter les lourdes armures enchantées de l'Ordre. La sienne en particulier porte les mots "Paix" et "Force" en Eldar sur les imposantes épaulières d'aciers. Bien que ce ne soient que des gravures, il est persuadé que sa volonté s'en trouvera que plus renforcée par cette langue ancienne et mystique.
Une lourde hache repose dans son dos. A l'origine, il a été formé au maniement de l'épée, mais depuis qu'une certaine cicatrice courre sur son torse il s'est tourné vers cette arme, bien plus pratique pour percer les écailles d'un dragon. Elle aussi est couverte de runes, un travail long et minutieux qu'il doit aux nains, ils se révèlent très généreux lorsqu'on leur rapporte des crocs et des écailles de dragon.
Un talisman repose contre son torse, celui de son culte et aussi le dernier présent de sa famille avant qu'il ne suive les traces d'un chevalier de l'Ordre. Il ne le quitte jamais, pour sa grande valeur sentimentale.


Histoire:

Le voile immaculé flotte un moment dans les airs, merveilleux, splendide. Puis il se pose, dans le silence de mort qui l'entoure, il vient cacher son doux visage, serein et calme.
C'est le seul souvenir qu'il garde de sa mère. C'est déjà un miracle qu'il se souvienne de cette scène, a quatre ans, la mémoire n'est pas très efficaces. Mais la beauté de la scène s'est ancrée dans son esprit, à jamais.

-Elle part où maman ?

Son père est triste, il le sait, il le sent, ses yeux brillent des larmes qu'il ne veut pas laisser couler. Sa lourde main se pose sur la tête du petit garçon et un sourire imitant parfaitement la joie étire son visage.

-Elle va connaître la Paix, Fils.

Le garçon reporte ses doux yeux bleus sur le voile qui s'enfuit sur un bateau taillé dans un bois incroyablement clair. L'Acajou. Les forêt de Feïral sont imposantes et fournissent bien des qualités de bois à ses habitants. Quelle ironie cependant.. La Paix se trouve là d'où la guerre est venue ?
Les pirates sont devenus bien audacieux, attaquer les bateau de commerces de Feïral.. Jusqu'à aujourd'hui ils se gardaient de défier le puissant royaume.

-Et nous papa?

Le sourire du père s'efface, il ne peut mentir à ce garçon, il sait bien qu'il est jeune, mais il doit savoir. Après tout, il n'y échappera pas, pas plus que tout les autres habitants de Feïral. Ce n'est pas pour rien que les expressions et les dictons naissent, et l'un d'entre eux est tout particulièrement usé en Feïral : ''Lorsque les pirates s'agitent, les feux se lèvent à l'ouest''. Ce n'est pas le premier coup d'éclat des pirates. Il y a fort à parier que les choses vont empirer.

Alors que le puissant homme lui prédit l'avenir, le garçon entendis pour la première fois un mot qui marqua son existence. Ce mot qui se liera à son destin.


Parmi les comptes et les légendes, on en trouve peu qui vivent encore, mais j'aime tout particulièrement conter celle-ci ! L’histoire du grand Philip Sartin, Commandant de l'Ordre des chevaliers. Un homme fort intéressant...
Sasnir, Sorcier des Historiens

Les sabots martèlent le sol, envoyant des mottes de terres voler par-ci, par-là, dans une étonnante explosion de vigueur. Le sol doit en trembler quand ces quatorze cavaliers se lancent à plein galop à travers la forêt, sans craintes des arbres, pas plus que leurs montures. Ils sont tous de Feïral et monté est une seconde nature pour eux, ils pourraient presque se prétendre centaure s'ils en avaient déjà entendu parler. Mais alors que les rires devraient s'échapper de leurs lèvres, il n'en est rien. L'un des cavaliers ne dirige déjà plus rien, coucher sur l'encolure de sa fidèle monture.. un long trait sombre logé dans son cou.
Son père avait raison, c'est à ses quatorze ans que la guerre est venu frapper aux porte de Feïral et a déjà envahie les plaines de l'ouest. Les feux se son élevés et ils sont inquiétant. Akeraï, la fourbe et traîtresse cité des marais, tente de s'emparer de nouveaux territoires. Il aura fallu dix ans pour prouver que les pirates qui harcelaient inlassablement la cité blanche étaient de mèche avec sa rivale de tout temps. Le Seigneur de l'Est s'est empressé de répondre avec force, envoyant ses cavaliers royaux punir l'ennemi. La force la plus puissante du monde pensait-on avec arrogance en Feïral. Comme on se trompait.
Moins du quart de la troupe est revenu, en piteux états, rapportant leur défaite cuisante et l'importance des troupes ennemis. Des mers d'Orcs, des Trolls des sorciers.. L’ennemi avait eut le temps de se préparer et il n'a pas fait les choses à moitié. Le royaume est bien plus en danger que ce qu'il ne le prévoyait.. Akeraï a rassemblé des forces bien sombre pour assouvir son désir de victoire.
Feïral a fait sonner les cloches de la cathédrale et invité tout homme et toute femme susceptible de monter et de porter les armes à se préparer. Comme le monde l'a rarement vu, Feïral rassemble ses miliciens. La terre tremblera réellement sous les sabots de sa centaine de cavaliers..
Mais, malgré tant de volontaires, cette force ne suffira pas. Malgré son arrogance, le Seigneur de Feïral a décidé de demander assistance aux forces de l'Ordre, alors sous le commandement de son frère. Il est de notoriété publique ces deux personnages étaient rivaux sur tout sujets, allant jusqu'à courtiser la même femme du temps de leur jeunesse. Le perdant de cette affaire s'est engagé dans l'Ordre de dépit et s'est presque en même temps que les frères ont atteint le sommet de leurs carrières. On parlera sûrement encore longtemps des Princes Jumeaux de Feïral.
Mais c'est bien la première fois depuis des dizaines d'années que le contact se refera entre eux.. Lors de leur dernières rencontres, Feïral avait intimé à l'Ordre de ne plus se mêler à ses affaires de frontières, au risque de voir leur Forteresse se faire raser..
Aujourd'hui, le Seigneur regrette ses paroles. Il offre quatorze de ses cavaliers royaux en formation au Commandant, espérant ainsi racheter ses paroles et obtenir son assistance.

Des quatorze, ils ne sont plus que douze quand une autre flèche vient se loger dans un dos. Le pauvre jeune homme tombe et si la flèche ne l'avait pas tué, les sabots des chevaux derrière lui auront eut raison de sa chance..
Les Forces d'Akeraï semblent s'être préparée à tout, des tireurs sont embusqués partout dans la forêt pour arrêter la délégation de Feïral. Et un par un, ils tombent comme des mouches. Bien qu'ils soient entraînés à tirer à cheval, ils n'ont aucune chance de répondre, leurs assassins sont parfaitement bien cachés.. et habiles. Ils ne sont déjà plus que huit, dont un blessé à l'épaule.
Par la force des choses, Philip s'est retrouvé en tête, son talisman battant contre sa poitrine. Lancé à plein galop, il ne regarde pas en arrière, conscient que la vitesse sera sa seule alliée. Il guide les siens vers Utop, la forteresse de l'Ordre, leur seul chance de s'en tirer.
Les flèches volent autour de lui, lui tordant l’estomac de peur que l'une d'elle ne l'atteigne. Il ne doit pas regarder en arrière, après la forêt, tout devrait s'améliorer.
Il en voit enfin le bout, la lumière étincelante de l'autre côté de cette barrière d'arbre, il la franchit qu'un sourire de joie, jetant un regard derrière lui.. pour se découvrir seul..
La Paix les attends.. Il doit se dépêcher de trouver l'Ordre.

C'était sans aucun doute des Assassins, ces tueurs de l'ombre qui n'ont pas l'habitude de laisser un survivant. Pourtant, ce jour là, la chance à vaincu leur habileté. Philip galopa sans relâche jusqu'à la forteresse. Aussi puissants que soient les chevaux de Feïral, on prétend que son cheval est mort de fatigue aux portes d'Utop. Je doute de la réalité de la chose, mais cela donne des couleurs à la légende.
Sasnir, Sorcier des Historiens


Le ciel s'était obscurci. Les chocs répétitifs de millions de gouttes frappant la pierre le laissent étrangement indifférent. Perché à une hauteur vertigineuse comme il n'en a vu que dans l'enceinte du palais, il contemple l'horizon. Ce ne sont que des remparts, mais ils pourraient tenir tête à bien des sièges.
La Forteresse Utop est dénuée de toute beauté, contrairement au palais de la cité blanche, mais elle semble aussi plus efficace.. et ses hommes plus forts. Ici, il n'y a que des chevaliers et des Intendants. Les uns ont de lourdes armures brillantes, plus ou moins chargées d'inscriptions étonnantes, les autres sont de drôle de personnage en toge et au regard inquiétant. Bien sûr il y a d'autres personnes. Il a bien aperçu de jeunes gens, des apprentis lui a-t-il semblé. Pas tous, certains semblent presque des esclaves.. S'il a bien comprit on en passe par là pour devenir écuyer.
Et lui ? Il ne sait pas encore. Des quatorze jeunes hommes qui offraient leurs vies à l'Ordre pour obtenir son soutient, il n'en reste qu'un. Le seigneur de la forteresse l'a jaugé du regard et il lui a retourné le sien. Il a presque cru voir un combat se dérouler entre leurs yeux.. Entre le vert vif et le bleu glacial.
Les yeux du jeune homme ont bien durcis en grandissant, perdant de leur couleurs pour une raison inconnu. Certains ont craint pour sa vue, mais elle reste parfaite. Cette couleur s'est même révélée utile pour troubler les gens, presque frappante, on a l'impression qu'il est toujours à étudier les gens. Impression fausse, il se contente de retourner les regard pour détourner ceux trop curieux. C'est ainsi qu'il voit sa paix, en prévenant ses adversaires du regard qu'ils n'ont pas intérêt à se mesurer à lui. C'est ainsi que l'on faisait en Feïral.. mais l'adversaire est devenu bien puissant, il n'a plus peur de se dresser contre la cité du Cavalier Blanc. Et il ne sait pas encore si ses amis sont mort sans raisons.
Et il attend.
En colère..
Et surtout inquiet.

Finalement, le Commandant Hunsen décida d'oublier sa rancune, après tout il défend la paix avant ses intérêt. On dit qu'il prit Philip pour écuyer pour le geste diplomatique. Tout chevalier vous dira que c'était pour bien plus que cela.
Sasnir, Sorcier des Historiens


Les épées volent et s'entrechoquent, déclenchant des gerbes d'étincelles sans que l'une ne veuille céder un pas à l'autre. Elle fendent l'air de sifflements menaçants, de promesses de mort. Pourtant, pas une goutte de sang ne tombe. La dextérité du Commandant de l'Ordre est telle que l'entraînement peut se faire à arme réelle sans que son jeune écuyer ne prenne de risques. Pourtant, il ne lui fait pas de cadeaux.
Voilà un mois qu'il est sous sa tutelle, la guerre n'a pas tant évolué durant ce temps. Akeraï rassemble encore ses troupe, incroyablement nombreuses, tandis que Feïral, incapable d'affronter le gros de ses forces de front, se fait plus prudente et plus stratégique. Les raids de ses cavaliers sont dévastateurs, empêchant les tribus Orcs de rejoindre l'armée du Fourbe Seigneur. De son côté, l'Ordre rappelle ses Chevaliers. Si l'ennemi ne s'en prend pas à la Forteresse, c'est bien parce que ses murs sont immenses et les mages qui y habitent puissant. Mais en sortir sans toutes leurs forces serait de la folie. Même les patrouilles ont du être annulées, pour éviter aux hommes de l'Ordre de tomber sous les embuscades des Assassins. La Guerre est partout, pourtant la véritable bataille reste à venir. Le Roi d'Akeraï n'a pas envie de se retrouver enfermé entre les remparts de la cité blanche et les forces de l'Ordre, il est bien trop rusé pour ça. Il a bien d'autres méthodes.
Feïral a été récemment coupé de tout commerce, les forces pirates ayant coulé leur flotte par le nombre et par une infiltration de traîtres. Les rapport témoignent de nombreux membres d'équipages empoisonnés. Ajouté à la brûlure des cultures, par les Orcs qui ont su se faufiler dans les terres, Feïral se retrouve sur ses réserves de nourriture.
S'il ne peut aller à Feïral, le Fourbe Kelsda attirera Feïral à lui.

Pendant ce temps, Philip s'entraîne durement, comme tout les écuyers d'Utop. Une mesure exceptionnelle a été prise pour grossir les forces de l'Ordre. Dans encore un mois, tout les écuyers seront adoubés et donc envoyés sur le champ de bataille. Malgré la vive protestation de leurs chevaliers, la décision du Commandant ne peut-être remise en question. Alors ils les préparent de leurs mieux.
Mais l'épée de Philip lui échappe une fois encore quand le plat de la lame d'Hunsen frappe son poignet.

-Qu'espères-tu obtenir ainsi ? Si tu ne sais pas tenir une épée j'irais prendre un de ces gosses pour écuyer!

En hurlant, il désigne les enfants et jeunes gens en charge de corvée qui n'ont pas encore eut la chance ou l'age de devenir écuyer. Certains lèvent la tête avec intérêt, comme désireux de prendre la place de Philip. Mais ils en oublient tout de suite l'idée. Le jeune homme est bien plus grand et robuste qu'eux. De plus, il tient sûrement mieux son épée qu'eux.

-Eh bien ! Dis quelque chose!

Le jeune homme fronce les sourcil, ses yeux détaillant son Commandant avec étonnement. Il lui a semblé qu'il est devenu plus rapide pendant.. juste pendant un centième de seconde. Est-ce qu'il se retenait jusqu'à présent ?

-Quelles sont ces postures que vous prenez ? Je vous ai vus plusieurs fois prendre des positions impropre au combat..

Le Commandant étire ses lèvres d'un large sourire et lui désigne l'épée qui traîne au sol du bout de la sienne. Ce petit à de la jugeote. Il est déjà grandement impressionné par son maniement des armes digne d'un chevalier royal de Feïral, mais pas encore d'un chevalier. Il ne lui parlera de la magie que plus tard.
Car Hunsen est un pratiquant des runes de combats. Il ne sait rien de leurs significations, mais il en connaît trois à adopter dans certaines conditions, c'est l'un des bénéfices à avoir des nains parmi les chevaliers. Avec l'aide de son épée, il parvient à prendre rapidement la forme de certaines runes et cet usage poussé dans le combat lui permet de les enchaîner par des attaques. Le seul inconvénient de ce maniement peut orthodoxe de l'épée est sans doute le regard étonné presque amusé de son apprenti.. Mais dans un combat, le ridicule ne tue pas !

Au contraire, il sauve.

Bien sûr, tout le monde sait que Commandeur et Généralissime ont souvent été de pair du temps où ils étaient chevalier. C'est d'autant plus vrai pour Riven et Philip, puis qu'ils ont même été rivaux.. et certains les prétendent amants !
Sasnir, Sorcier des Historiens

-T'as déjà tué toi?
-Non.
-Moi oui ! Une bonne vingtaine d'Orcs, peut-être bien trois quatre douzaines de brigands et puis deux grand trucs là... mince c'est quoi le nom de ces trucs!
-...
-Mais si tu dois savoir ! C'est très très grand!
-...
-Ils vivent dans des grottes ! Enfin pas tous.. y en a aussi dans les montagnes !
-Des Trolls?
-C'est ça ! J'en ai tué quatre !
-T'avais dit deux..
-Ouais mais ils comptent pour deux ! Je t'ai dis qu'ils étaient grands !

-Est-ce que vous allez vous taire à la fin ? Même si c'est un adoubement rapide j'aimerais qu'il se fasse avec un minimum de solennité et de respect pour cette fichue cérémonie!
-Votre langage Commandant..


D'un regard furibond, le Commandeur renvoi l'Intendant à sa place puis foudroie les deux écuyers. Même si seule la fille est responsable de ce bavardage, il éprouve la furieuse envie de les étrangler tout les deux ! Déjà qu'il est obligé de répéter la même phrase à la cinquantaine d'écuyer qu'il doit adouber avant de l'aider à enfiler son armure (et le Cavalier Blanc est bon de leur avoir laissé tant d'armures dans la réserve!), s'ils n'y prêtent pas un minimum de respect et d'admiration il va finir par les leurs jeter à la figure !
Heureusement, les deux apprentis se tiennent cois et écoutent en silence le discours. Mais une once de désespoir s'abat sur tout les membres de la pièce. Il n'en n'était qu'au deuxième écuyer.
Pourtant, quand le tour vint à Riven et Philip, ils sentirent à leur tour toute l'importance de cette cérémonie, tandis que de nombreuses paroles venaient les proclamer chevaliers et que de lourdes armures couvertes de runes leur étaient passées et sanglées. A chaque pièce, c'était comme une nouvelle force qui venait les emplir. Chaque mot était une conviction supplémentaire. Et durant tout ce passage, aucun écuyer ne pouvait détourner ses yeux du regard de son Commandant. Que ce fut plus tôt que prévu ou en urgence, une chose était certaine. Ils étaient enfin chevaliers.
Puis, le caque de l'ordre posé sur toutes ces nouvelles têtes, les chevaliers et les vétérans vinrent se mêler aux jeunes, sans qu'il n'y ait plus de maître ni d'écuyer dans la cours. Des chevaux furent apporté à chacun et les Intendant, ayant revêtu de légères armures aux gravures extrêmement complexes et entrelacées, vinrent se placer à leur côtés sur leurs fines montures. Le Commandant, en tête dans sa splendide armure argentée leva un bras et on leur ouvrit les portes.

-Ca fait bizarre la première fois qu'on tue. Mais quand on sait pour quoi, tout va toujours mieux.

Philip tourna sa tête vers le casque qui lui parlait, encore cette Riven qui ne sait décidément jamais se taire. Il vient juste de la rencontrer et il regrette légèrement d'être devenu son voisin. Mais quand il plongea dans ses yeux marron, il sut qu'elle était inquiète. Il le sentait, il le savait. Elle lui offrait un conseil.

-Je tue pour la Paix
Les portes, enfin grandes ouvertes, laissèrent alors déferler les centaines de cavaliers de l'Ordre. Pour la première fois depuis bien des années, tout les chevaliers se sont réunis, les Intendants quittent Utop. La force complète de l'Ordre se dirige à grand galop vers le Nord. Dans quatre jours, ils seront en première ligne contre la force la plus importantes qu'ils n'ont jamais vus. Et ils devront tenir jusqu'à ce que Feïral les rejoignent.
Ils jouent sur leur chance.. Mais Hunsen a confiance en la force de ses troupes.
Un chevalier ne vaut pas dix hommes. Il en vaut vingt !

La dernière grande guerre remonte à tout de même vingt ans ! Eh bien à cette époque le Commandant Philip n'était pas aussi fort qu'aujourd'hui. Ça ne l'a pas empêché d'entrer dans la légende.
Sasnir, Sorcier des Historiens.


La bataille fait rages.
Les épées fendent l'air, volent les vies.
La sienne est déjà couverte de sang, comme son armure. Quelques jours plus tôt il les recevait, pures de toute souillures.
Une imposante créature à la peau verte et au faciès de porcs se jette sur lui, brandissant une épée presque aussi grande que lui, et peut être aussi lourde que son armure. Orc, a-t-il apprit au cours de cette bataille qui n'en finit pas. Il a déjà du en tuer une centaine à lui tout seul.. Combien y a-t-il de ces monstres ?
Il recule d'un pas, un puissant dos d'aciers lui fait obstacle. Bien, Riven est toujours avec lui. Il a toujours cette hantise.. qu'en jetant un coup d’œil derrière, il n'y est plus que lui.
Son épée fouette l'air dans un sifflement chantant et fend ouvre un sillon mortel dans sa gorge.
Les épées runiques sont mortellement efficaces, il serait tenté d'allouer la puissance légendaire des chevaliers à ces armes enchantées, mais lorsqu'il observe les vétérans à l’œuvre il est émerveillé. De grands cercles se sont ouverts autour d'eux, les divers monstres hésitant à les combattre alors que leurs congénères s'avance par deux ou trois pour mourir. Ils sont effrayant.. Mais il n'en est pas de même pour les jeunes chevaliers. Certains d'entre eux se sont cru capables d'avancer seuls, ils ont déjà rejoint la paix. Riven allait faire parti de ceux là, s'il ne l'avait pas rejoint. Un élan de protection qu'il ne s'explique que par l'amitié qu'ils ont liés. Une amitié forte, forgé en quelques jours de rude cavalcade.
C'est donc par amitié qu'il serait retrouvé au milieu du front avec Riven, isolés des autres chevaliers par le déferlement d'ennemis qui leur tombe dessus. Pas étonnant que les cavalier Royaux de Feïral soient tombés, le nombre d'Orcs est impressionnant.. et parmi eux se trouvent quelques uns de ces fameux Trolls. Philip aurait juré avoir vu la cape d'un Vétéran accroché au gourdin de l'un d'entre eux.. Il préfère ne pas y penser.
Le pire.. ce qu'il n'y a pas un homme dans l'armée qu'ils affrontent. Toutes les troupes de l'ennemi ne sont pas encore assemblées.

Comme pour lui redonner du courage et à lui et aux autres chevaliers. Un corps puissant hurle au loin. C'est celui de Feïral ! Il le sait, il le sent.. le sol tremble, des centaines de chevaux approchent, dans une charge qui promet d'être violente et dévastatrice !
Les Orcs aperçoivent le nuage de fumé lointain, percé par les claires bannières de la cité blanche. Certains restent stupide, quelques uns reculent d'un pas. Puis, l'un d'entre eux, bien plus grand que la plupart des autres s'élancent à l'encontre des chevaux avec une arme ridiculement énorme. Philip tremble presque de peur en entendant son terrible cri de guerre.. Pourtant.. il n'a aucune chance.. Et les Orcs se désintéressent des chevaliers pour suivre celui-ci vers le front... Le meilleur moyen de contrer une charge.. est-ce une charge ?
Un coup d'épaule le jette à terre alors qu'un violent choc retentit derrière lui. Le bouclier de Riven vient d'intercepter une immense massue qui n'est rien d'autre qu'un arbre arraché au sol. Sans les runes qui parsèment son armure, elle se serait sûrement faite aplatir. A en entendre sa plainte, elle vient juste de se démettre le bras.
Les Trolls sont bien plus immenses que ce qu'elle prétendait. Il fait plus de deux fois sa taille, alors qu'il frôle le mètre 90, et il est au moins trois fois plus large que lui ! Il doute soudain que Raven en ait jamais tué un.
Mais s'il ne fait rien, c'est elle qui sera tué. Saisissant fermement son épée, il se relève et courre entre les jambes de la bête pour les taillader violemment. Le monstre beugle, et tombe à genou, juste devant l'ami du chevalier qui se redresse pour planter son épée dans son cou.
Un Troll de moins.. Que le grand Cavalier soit loué de l'avoir doté d'une telle épée, le cuir des Trolls est prétendu impénétrable..

-C'est le replis ! Ils veulent qu'on se replie sur les Orcs!

En effet, le cors du Généralissime sonne le replie, mais malgré ce qu'elle semble dire, Riven ne parvient à effectuer que quelques pas hésitants. Philip grogne et passe son bras sur ses épaules pour l'aider à courir. Mieux vaut ne pas resté derrière les chevaliers, qui sait ce qu'Akeraï a encore prévu contre eux.

Lors de cette bataille, le roi d'Akearaï s'était muni de moyens colossaux. Après tout, il savait dans quoi il s'engageait. Une guerre terrible.
Sasnir, Sorcier des Historiens

-Je vous dis que j'ai vu un dragon !
-Ce n'est pas possible ! Qui serait assez fou pour enlever un dragon et le traîner jusqu'ici?
-Le roi fou d'Akeraï ! Vous m'avez envoyé en éclaireur parce que vous redoutiez une suprise ! Eh bien la voilà ! Sa surprise c'est ça ! La raison pour laquelle il n'y a aucun de ses hommes, c'est que ses mages amènent un dragon sur le champs de bataille pour que sa fureur nous extermine tous !


Le Commandant tourne son regard autour de lui, quêtant le soutient d'un homme, cherchant la preuve que c'est impossible.. Mais tous savent que l'Intendant ne ment pas.

-Chevaliers, vous rejoignez le Roi George et ses troupes pour finir les Orcs et vous l'intimer à attendre sur place ! Vétérans, trouvez vous un cheval encore en vie et suivez moi. Nous allons arrêter ces mages.
-Et pour le dragon?
-Nous aurons bien de la chance si sa colère s'éteint pour s'y peu.. L'un de nous entrera dans les légendes!

[i]
Ils étaient loin de savoir que deux Chevaliers n'avaient pas pu fuir le champs de bataille, une armure est déjà une lourde charge, deux devient trop difficile à porter, même pour un homme aussi fort que Philip, quand on rajoute à cela le poids de Riven..


-Dit tout de suite que je suis lourde!
-Lourde je ne sais pas, mais si tu avais la force de te porter seule ça serait mieux !
-Si tu regardais autour de toi au lieu de rêvasser on en serait pas là !
-C'est le premier Troll que tu tues, avoue.
-Pas du tout ! J'en ai déjà tué, mais pas des montagnes, c'est bien plus imposant que ceux des cavernes !
-T'as entendu ça?
-Ce cri ne ressemble à rien.. rien que je connaisse..
-Tu as peur?
-Jamais !
-Moi j'ai peur..


Cachés derrière un vulgaire rocher, ils peuvent voir une imposante créature se tortiller dans une immense cage de fer. La gueule de la bête s'ouvre sur des torrents de flammes qui rebondissent sur les barreaux et des hommes l'entourent, psalmodiant dans un dialecte qu'ils ne comprennent pas. Dragon et Magie.

Un bruit de cavalcade serait alors entendre, surprenant les sorciers. Certains cessent leur incantations pour lever des bras menaçant. L'instant suivant, ils étaient rôtis. Comme si le dragon avait perçut la faiblesse dans leur sort, il a détruit la cage et tout ce qui l'entourait, créant une véritable tempête de flamme. Les cavaliers, une dizaine de vétérans, s'arrêtent à la vue es flammes, inquiets. Les rugissement du dragon les font trembler de peur. Eux, les fers de lance de l'Ordre. Et les puissantes pattes de la bête sortent des flammes à la suite de sa gueule bardé de crocs immenses. Ses yeux brûlent d'une colère qui semble loin d'être étanchée.. Les cavaliers ébranlent leurs montures dans une charge désespéré. Leurs chevaux dansent autour du dragon, essayant d'attirer son attention partout..
Trois morts.. le commandant éjecté.. peut-être lui aussi mort ? Un souffle un coup d'aile un coup de queue. Le dragon semble avoir des armes partouts..

-Je vais les aider!
-Attends !


Mais il file déjà, dans le dos du dragon, sa lourde épée en main.

-T'as pas le droit de tuer un dragon avant moi...


Malgré la peur qui lui étreignait le ventre, il a sauté sur le dos de la bête et s'est accroché à ses épines dorsales. La bête a bien essayé de l'éjecter, mais il tenu bon! Et il a remonté tout son dos jusqu'à ce qu'arrivé sur sa tête il ne plante son épée.. juste là, à la base du front, entre les yeux. C'est l'endroit le plus faibles après les ailes du dragon. Ailleurs, les écailles sont trop solide pour qu'une épée, même runique ne les perce. Il est entré dans la légende et a obtenu le titre de Vétéran pour sa prouesse. Le Commandant Hunsen, qui a survécut malgré le coup, lui a offert la carcasse du dragon, sachez que cela rapporte une fortune ! Pratiquement tout l'argent est revenu à l'Ordre, ce qu'il a gardé pour lui lui a servit à s'offrir une hache runique de conception naine. On dit qu'il a la hantise de rencontrer un nouveau dragon.. et de devoir lui faire face.
Et puis.. le seul bout intéressant de sa vie, c'est lorsque le Commandant est mort dix-huit années plus tard, bien avant son frère, les Jumeaux ont fini par se démarquer. A sa mort, il recommanda Philip. Le jeune homme était devenu un brillant chevalier, adoptant aussi le style de combat runique, et surtout un homme bon et juste dont il avait eut plaisir à suivre la carrière. Malgré la rancune que Riven portait à Philip d'avoir tué un dragon, ils étaient en assez bon termes et il n'hésita qu'une seconde avant de la choisir pour Généralissime. Une seconde où il pensa qu'il ne le reverrait pas souvent.. dit-on encore.
Voilà deux ans maintenant que le Commandant Philip veille sur notre sécurité. Et qu'il réussit.
Phil' ! Tu es ce que tu prétends ! Paix et Force.
Sasnir, Sorcier des Historiens

Autre:

Don & Particularités: N/A

Autre:Une cicatrice lui barre le torse, issue de son combat contre le dragon. Même les armures runiques peuvent être percées par les épines dorsales d'un dragon, je vous laisse deviner pour ses griffes.


Maître des Runes:

Niveau de sophistication: -Faible(=ne possèdent que quelques rune avec plus ou moins de significations)

A savoir:

Uruz: AurochsUsée pour préparer un assaut rapide et foudroyant. Se tient droit avec un bras écarté du corps d'un faible angle et tenant son épée.
Thurisaz:GéantUsée pour asséner un coup puissant. Tient sa lame à deux mains sur le côté à hauteur de poitrine.
Algiz: AvertissementSemble plus grand et menaçant. Fait fuir les gens peu assurés. Lève les bras en hauteur, se tenant droit.
Raidõ: Chevauchée Donne de la force et de l'endurance à sa monture. Se dresse sur ses étriers, se penchant en avant les bras légèrement repliés.




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Philip Sartin-Commandant de l'Ordre
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