Les Guildes d'Aranor
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 Spleen et Idéal

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2 participants
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Calypso Azura
Ange Bouquiniste
Calypso Azura


Messages : 59
Date d'inscription : 28/07/2015

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Âge: 26 ans
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MessageSujet: Spleen et Idéal   Spleen et Idéal EmptyDim 16 Aoû 2015 - 0:24

Salut bandes de gens (je sais pas si vous avez remarqué mais il fait nuit o/).
Je m'avance par ici pour vous proposer un petit texte, qui a un peu plus d'un an. Je l'avais d'abord écrit comme une fanfiction, basée sur le Hippie de Salut les Geeks et racontant la genèse du personnage. Et puis, après l'avoir fait lire à ma prof de français (qui en a pleuré, c'était cool), je l'ai reformulé un peu pour en faire un récit un peu plus original.
Et donc, je vous le propose.

Warning (lisez-le, la dernière fois que quelqu'un l'a évité sur une de mes fictions elle en est sortie traumatisée - ce qui était compréhensible vu le texte en question) : Suicide, mention de pédophilie

And enjoy (donnez vos peut-être avis en-dessous)
* * *
Spleen et Idéal

Je vis entre spleen et idéal. Cela a toujours été ainsi. Entre déclin et essor, détresse et illumination, enfer et paradis. Pas l'enfer que vous pouvez vous imaginer, non. Le pire. Celui où vous voyez qui vous êtes réellement.

Non, excusez-moi. Je n'ai pas toujours vécu ainsi. Il faut… que je reprenne du début.

On me nomme « le hippie », surnom moqueur. Vous me connaissez. Je suis le shooté, le camé, le déchet humain qui mendie au coin de la rue pour se payer sa drogue, le mec hilarant qui, lorsqu’il est plongé dans son monde de poudre et de seringues, hurle qu'il voit des licornes, qui crache après Babylone et qui se tire de tels délires que ça en deviendrait presque flippant. Toujours avec un joint aux lèvres, jamais à court, se permettant quelques réflexions intelligentes – rarement, en vérité, et vous n’êtes jamais là pour les entendre.

Je vous fais rire, pas vrai ? Vous vous gaussez ? Vous aimez me mépriser, pauvre gars qui a raté toute sa vie et qui sert de croque-mitaine aux enfants pas sages ? Vous pensez tant de choses sur moi… Né incapable, qui mourra incapable, réifié par vos rires, petite marionnette dépossédée d’âme et de sentiments.

Vous pouvez arrêter tout de suite. Quand je vous aurais raconté mon histoire, la première chose que vous ferez en me voyant, ce sera pleurer.

Si vous avez un cœur.

J'ai toujours été le marginal, le mec au fond de la classe, qui passait son temps sur un banc dans la cour à regarder les autres courir, avec dans mes yeux cette lueur qui semblait dire « je vous connais mieux que vous ». Le gamin qui ne parlait pas, qui semblait ailleurs ; rêveur. Je faisais peur.

Au collège, le rejet s'est accentué. Je n'étais clairement pas comme les autres, qui parlaient de filles, de sport, de voitures, à jouer les rebelles, à rigoler aux blagues grasses et à se moquer des profs. J'étais certifié pas conforme à une norme qui de toute façon ne nous appartenait pas. Ces fous, ils s'y pliaient en pensant être le parfait contraire de l'ado signé société, alors que c'était cette dernière qui leur avait dicté leur modèle.

Non, moi, je restais dans un coin, Baudelaire dans les mains, me plongeant dans ses mots, du Bob Marley vissé sur les oreilles. Je n'avais pas d'amis, on me lançait des boulettes de papier, on me faisait des croche-pieds, on se moquait de moi…
Se convaincre. Se convaincre que cela n'avait aucune importance. C'était si dur, si vous saviez.

Au lycée, cela a quelque peu changé. Les gens me fichaient à peu près la paix. Plus intelligents, plus je-m'en-foutiste ? J'en sais rien. John Lennon et Brassens étaient plus intéressants que ces questions. Je continuais de lire Baudelaire, toujours, encore, un peu comme une drogue.

Au lycée, il s'est passé pas mal de choses. J'ai commencé à fumer, de simples cigarettes, sans trop savoir pourquoi. Me donner un style ? Voir les autres le faire m'avait-il influencé ? Putain, j'en sais décidément rien.

J'ai pas fait que ça. Je suis tombé en échec scolaire, comme une continuité dans la logique des choses. Les profs murmuraient dans les couloirs, me plaignant. Ils parlaient de ma mère surchargée de boulot, de mon père qu'en foutait pas une et qui préférait boire et fumer en insultant les filles au PMU du coin que nous aider à nous en sortir.

C'est qu'on n'était pas riche. J'avais tout ce qu'il me fallait, mais je voyais l'épuisement sur le visage de ma mère. Je voyais ses vêtements usés jusqu'à la corde, parce qu'elle n'avait pas les moyens d'en payer d'autres, pour elle. La nuit, le son de ses larmes me renversait la tête, et il n’y avait que le bruit de mon mp3 pour le faire fuir.

Chante, Kurt Cobain. Chante pour moi.

Ouais, c'est au lycée que tout a changé pour moi. De façon totalement stupide, en un sens. J'étais assis comme d'hab, sur un banc… Les Fleurs du Mal entre les mains. Spleen et Idéal. C'était moi, ça, je me répétais. C'était tout moi.

Puis, pour la première fois, la première fois de ma vie, quelqu'un s'est assis sur le banc, à côté de moi. Et une voix grave, un peu éraillée, fatiguée, s'est élevée. Cette voix, je m'en rappellerais à jamais, je m'étais dit avant de tourner la tête.

- Salut, heu… J'm'appelle Lucas. Et toi ?

C'était un mec. Assez grand, plus que moi en tout cas, avec des putains de cheveux noirs frisés tellement emmêlés et ébouriffés qu'on en aurait cru qu'ils étaient vivants. Il avait des yeux gris très grands, très beaux, la peau noire. Et un de ces sourires… Inimaginable. On aurait dit qu'il planait, qu'il était loin, très loin de moi et de ce banc, de ce monde pourri.

Il a toujours été loin de moi, au final. Mort avant de vivre.

- Bah, euh, je… Mathieu, j'avais balbutié, totalement sonné par son apparition.
Il avait pointé le doigt sur mon bouquin.

- Tu lis Baudelaire ? Moi aussi. Mon préféré, c'est l'Albatros.

Et il avait déclamé le poème, sans faire une erreur, avec le bon rythme, le bon ton, et tout. J'ai été subjugué.

Aujourd'hui encore, je me demande comment il a fait pour se taper l'incruste dans mon monde monochrome, et le colorer si vivement que je me serais cru au paradis. Comment, au milieu de ce millier de jeunes, il avait pu se frayer un chemin jusqu'à moi, jusqu'à nous, comment il avait pu deviner que j'étais comme lui. Une illumination, peut-être. L'idéal au milieu de son spleen. A moins que je n'ai été sa malédiction, et lui la mienne.

- Moi aussi, mec, moi aussi !

Je ne mentais pas. J'adorais ce poème. Et j'adorais déjà Lucas.

Avec un grand sourire, je lui ai tendu un de mes écouteurs.

- Tu veux écouter ? Nirvana.

On a fini la récré comme ça, à écouter de la musique, à lire ensemble Baudelaire, sans dire un mot. Puis on s'était séparé, parce qu'on n'était pas dans la même classe. Et toutes les récrés, avant et après les cours, on se retrouvait, échangeant des cigarettes, sirotant de la bière, refaisant le monde ou le contemplant.

On était de ces gens perdus qui aiment trop leur prochain. On pleurait en voyant les enfants dans leurs landaus colorés, parce qu’ils finiraient immanquablement par souffrir, on pleurait en regardant les personnes âgées se traîner péniblement, parce qu’elles en avaient trop vu, on pleurait en contemplant ce monde gris et triste qui ne connaît que la défaite et la colère. On pleurait sur nos pairs, tantôt aveugles, tantôt vacillants au bord du vide, déjà brisés par la lassitude avant d’avoir vu l’âge adulte.

Un jour, du genre… trois mois après notre rencontre, sur notre banc favori, c'est-à-dire à l'abri des regards, il est venu me voir, gêné, yeux baissés, l'air triste. Il a refusé ma cigarette et, avec un soupir tendu, a planté son regard dans le mien.

- Mec… Je pense qu'on devrait arrêter de se voir.

Ma première réaction fut d'éclater de rire. Cesser de nous voir ? Lui, mon seul ami, moi, son seul ami, duo semblant impossible à briser ? Puis, en un éclair, j'ai repris mon sérieux, et l'ai interrogé un peu brutalement, je l'avoue.

- Pourquoi ?

- Parce que certains savent que je suis gay, et que je ne voudrais pas qu'on t'emmerde à cause de ça.

Stupeur. Je le savais, que les gens non-hétéros étaient mal vus, et que ceux traînant avec l'étaient aussi. Je m'en doutais, qu'il l'était, gay. Mais je m'en foutais tellement.

- Mec. Me demande pas ça. Jamais ça.

Il a souri, son sourire m'a ébloui, et on a continué à traîner ensemble, en ignorant les autres. Un peu comme l'Albatros, dédaignant ceux d'en bas.

Il ne m’invitait jamais chez lui, mais je le conviais régulièrement chez moi. On fumait, on buvait, parfois on se mettait la misère et on dormait sur mon matelas. On écoutait de la musique, ou on ne faisait rien, déjà touché par la lassitude des adultes. Deux semaines après « l'incident », il a pris un ton bas, un peu comme quand il m'avait demandé qu'on cesse de se voir. Mais en plus triste.

D'ailleurs…

- Mec… On doit arrêter de se voir, et cette fois c'est sérieux.

Je lui ai lancé un regard noir.

- Et c'est pour quoi, cette fois ?

Comme d'habitude, après une hésitation, il est allé droit au but.

- J'suis dingue de toi, mec, et ça fait trop mal de te côtoyer comme ça.

Je crois que mon cœur a déraillé à ce moment-là. J'en ai oublié de respirer, je me contentais de le regarder fixement. Et lui d'éviter mes yeux.

Je ne sais pas trop ce qui m'a pris, ce qui m'a poussé à agir. A l'époque, j'ignorais si j'étais bi, gay, hétéro, ou même asexué. Et je m'en foutais. Mais une fois qu'il m'a avoué ça, tout a changé. Une évidence s'était imposée à moi.

Alors, doucement, j'ai saisi son visage entre mes mains et je l'ai embrassé.

C'était… indescriptible. Doux, réconfortant. Un Paradis frôlé des doigts. L'idéal après le spleen, quand on sait qu'on ne tardera pas à retomber.

On s'est séparé, on s'est souri, on s'est embrassé de nouveau, et mon monde monochrome s'est paré de tant de couleurs que j'en ai pleuré.

Dix jours après, mon père s'est barré en avouant à ma mère qu'il la trompait depuis une bonne dizaine d'années. Trois jours, et elle se suicidait. Une lame, la baignoire, rivière rouge. Cette vision m'a longtemps hanté. Quand le monochrome revient, c'est même la seule couleur qui m'apparaît.

Rouge.

Dans sa lettre d'adieu, elle s'adressait à moi. Elle me suppliait de lui pardonner et me demandait d'être heureux, avec Lucas. En lisant cela, entre mes larmes, dans le Spleen, j'ai souri. Parce que je ne lui avais rien dit, mais qu'elle avait su, et qu'elle avait accepté avec tant de naturel que cela faisait de ceux refusant notre bonheur des gens laids, très laids.

Deux semaines, j'atteignais mes dix-huit ans. Douze jours, j'apprenais que j'avais loupé mon bac. Cinq, Lucas et moi, on cotisait pour nous payer un van, un chien nommé Capsule de Bière et on se barrait de cette putain de ville grise. En montant dedans, on a été parcouru par une vague de bonheur. Idéal.

On était des albatros à l'agonie, qui frôlaient la chute. Affrontant tempêtes et levers de soleil. Spleen et idéal. Ou l'inverse…

On a passé pas mal de temps comme ça, Lucas et moi, sur les routes, dans notre van tagué par nos soins de couleurs presque psychédéliques. On buvait, on couchait, on fumait d'abord des cigarettes puis du shit, on parlait, on pleurait.
Sexe, alcool, drogue, larmes, voilà à quoi se résumait notre vie. Avec une putain dose d'amour, faut pas l'oublier. Entre ciment et belle étoile, et, toujours, spleen et idéal.

Comment en est-on arrivé là ? Je l'ignore. Un coup du destin, peut-être. Y en a qui grimpent, d'autres qui planent, et certains qui plongent, comme nous. Oh, on n'est pas tant à plaindre. On n'avait pas un sous, et le spleen nous tuait à moitié, mais nos idéals étaient… incomparables. Comme les bipolaires, jonglant entre phases intenses, puissantes, les faisant vibrer et vivre, et détresse insoutenable. Certains ne prennent pas de médocs, vous savez ? Parce qu'au monde monochrome, ils préfèrent l'intensité de leur idéal, quitte à souffrir tôt ou tard.

L'humain… Autodestructeur. Tombant si bas qu'il en traverse le ciel.

Mais ça ne pouvait pas durer ainsi. C'était trop simple, mendier, faire des boulots minables, reverser l'argent dans la bouffe, les joints et l'alcool pour encore s'oublier, oublier ce monde, serrés contre notre chien.

Lucas m'avait toujours peu parlé de sa famille, comme je lui ai toujours peu parlé de la mienne. On sait que l'autre n'a pas eu la vie facile, et on s'efforce d'oublier la nôtre dans la fumée bleue. On ne cherchait pas à savoir qui avait le plus souffert, parce que pour nous, seul comptait le présent. Passé, futur… importaient peu.

Un jour, alors qu'on devait sortir mendier, comme tous nos jeudis, Lucas me demanda de partir seul. Il avait mal à la tête, disait-il. Un mal insoutenable. Peut-être les joints, je me suis dit, mais vous savez, on ne parlait pas de ça, du fait que la drogue nous tuait à petit feu, parce que de toute façon on voulait crever.
Ouais. On s'oubliait, mais au final, on voulait y rester. Ensemble, si possible.

Putain, Lucas, on se l'était juré. On avait même échangé notre sang comme des gamins, promettant de partir en même temps, en s'enlaçant, comme dans les films d'amour niais.

Je l'ai cru. Peut-être même qu’il ne mentait pas. J'ai pris une vieille boîte de conserve, mon châle, et je suis sorti en promettant de ramener de l'ibuprofène. Comme j'étais angoissé, j'ai passé seulement trois petites heures dans le froid, revenant vite après une virée à la pharmacie, ne bronchant même pas sous le regard méprisant du pharmacien.

Lucas. Lucas. Quand j'ai ouvert la porte du van et que je t'ai appelé, tu n'as pas répondu. Pourtant, le son de ma voix pouvait te faire sortir du plus profond des sommeils. Je me souviens de la scène… Gravée dans mon esprit. Tu étais allongé sur notre lit, pâle, un verre vide à côté de toi, taché de whisky, ton alcool préféré. T'avais encore une cigarette fumante à la main, et dans le MP4 tournait, inlassablement, Elle viendra quand même d'Orelsan. Sur la table branlante, des boîtes de médocs. Vides.

Je me suis jeté à tes côtés, j'ai pris ta main. Elle était déjà si froide ! Et tes yeux fermés, tes lèvres entrouvertes d'où ne s’échappaient pas le moindre souffle. Sur ton visage enfin paisible, on pouvait lire ce que la vie t'avait laissé : des marques, des rides, des cicatrices.

J'ai pleuré. Longtemps. Mon monde, bâti sur du vide, s'écroulait. Tu me laissais seul, terriblement seul. En mourant, tu me tuais, et je t'en voulais pour ça.
Et cette putain de musique !

J'ai fini par me relever. Au bout de quelques minutes, quelques heures, quelques jours… une éternité. Près de toi, j'ai aussi trouvé une feuille, couverte de ton écriture tremblante. Aussi tremblante que ma main, lorsque je l'ai saisie.

Math,

Je sais que tu m'en veux. Je sais qu'on a promis. Je te demande pardon. Plus la force. Retours d'acides, trop de spleen… On est détruit de l'intérieur, on se meurt, mais comme dirait Neil Young, comme dirait Kurt Cobain, ce bon vieux Cobain : « It's better to burn out than to fade away ». « Mieux vaut brûler franchement que s'éteindre à petit feu ».

J'ai brûlé, Math. Tout ce que j'avais à brûler, je l'ai utilisé pour nous réchauffer. Me reste rien. Pas même des braises. Pas assez pour vivre. T'as de quoi tenir encore longtemps, avec ou sans moi. Tu trouveras quelqu'un d'autre, peut-être pas.
Je suis mort avant d'être né. Je me suis enflammé comme une comète avant d'avoir de quoi entretenir le feu. J'ai jamais vécu. Jamais. Tu te demandes pourquoi, je le sais.

C'est mon père, Math. Il m'a fait gamin ce que nul ne devrait jamais subir. Il s'en est aussi pris à ma sœur aînée, Marisha. Neuf ans de plus que moi. Un jour, elle l'a tuée avec un flingue, et s'est suicidée juste après. Elle m'aimait, mais elle aussi, elle avait brûlé.

Brûler.

Je t'aime, Math, comme personne n'a jamais aimé. Je t'aime comme un soleil, comme la lune. Je t'aime à en mourir, mais malgré tout pas assez pour en vivre. Et je te demande pardon.

C'est horrible de te demander ça, mais… Vis pour moi, Math. Vis pour moi. Et ne m'oublie pas.

Lucas


J'ai mal. Encore. Toujours.

Alors voilà. Je reste debout, parce qu'il m'a imploré de le faire. Mais je ne vis pas vraiment. J'ai laissé tomber l'alcool qui ne me fait plus d'effet, je fume joint sur joint, héroïne de temps en temps. Pour oublier. Pour parer de couleurs mon monde monochrome. Pour ne plus croiser mon reflet. Pour effleurer un pseudo-bonheur. Chaque retour à la réalité me tue, chaque plongeon me rapproche de ma fin.

Spleen et idéal. Deux albatros, l'un est mort, l'autre agonise. Deux roses sur une branche, l'une mourut, l'autre n'y survécut…

Voilà ma vie. J'ai tout perdu.

Riez donc, maintenant.
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Teinakh Daergen
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MessageSujet: Re: Spleen et Idéal   Spleen et Idéal EmptyMer 17 Mai 2017 - 9:17

Calypso,

Je ne sais pas dans quelle mesure le système de notification du site vous informera de la présence de mon message. Je ne sais pas dans quelle mesure vous venez vous connecter pour vérifier les potentiels commentaires ici. En conséquence, j'ignore si vous verrez un jour ce message.

Quoi qu'il en soit, j'ai envie de vous féliciter. Je suis très touché par votre texte. Je suis touché par la souffrance qu'il contient, je suis sous le charme des mots dont vous usez pour nous la transmettre. Bravo à vous.

Et merci de le partager :)
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Calypso Azura
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MessageSujet: Re: Spleen et Idéal   Spleen et Idéal EmptyMer 21 Juin 2017 - 22:11

Que de solennité dans ce message :D. J'ai bien été notifié même si j'ai tardé à venir, et j'avoue que ça m'a surpris, je pensais ce texte perdu dans les méandres du forum (même si je l'ai de mon côté re-corrigé il y a quelques temps, cette nouvelle étant assez vieille elle avait besoin de corrections).
Quant à moi, je suis touché par ton commentaire, c'est toujours plaisant de voir que mes textes touchent les gens (et si jamais ça t'intéresse, j'ai d'autres nouvelles qui traînent peut-être, je peux te les passer ou les post ici, à voir.)
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