Les Guildes d'Aranor
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 Les mots doux sur le ton de la sauvagerie. Feu, feu et sang au dînée ! [pv Nisha]

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2 participants
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Nande'Dareloth
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Nande'Dareloth


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Race/Nation/Guilde: Elfe/Enetari/Guérisseur
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Signes particuliers: Il porte toujours un diadème sur la tête

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MessageSujet: Les mots doux sur le ton de la sauvagerie. Feu, feu et sang au dînée ! [pv Nisha]   Les mots doux sur le ton de la sauvagerie. Feu, feu et sang au dînée ! [pv Nisha] EmptyLun 4 Nov 2013 - 2:25

La cité blanche de Feïral, les îles et cette Tour des mages, les plaines verdoyantes de cette région, tous me paraît merveilleux. Tellement que je restai dans ces environs pendant quelques jours, toujours en quête d'informations. Mes dons de guérisseur servaient également, ce qui me laissa en Feïral pendant un long mois. Tout ce temps passait, et aucune trace de Seelen, pas même un mot, ni une lueur dans le vent qui m'aurait indiquer le chemin à prendre. Absolument rien...

Les étoiles se voilaient derrière de gros nuages, résultat de la volonté saisonnière, et je voyais là un signe que mes recherches jusqu'à maintenant tombaient à l'eau et que je devais recommencer... Au point de départ...

Assis sur un lit de l'hospice, où on m'avait accueilli et où je prêtais mes talents, je regarde le sol, la mine sombre. J'étais toujours résolu à la retrouver, confiant, dans l'espoir de la revoir... Mais mes doutes persistaient, comme si je sentais que plus j'essayais de m'approcher d'elle, plus elle s'éloignait. Pourquoi ? ... Pourquoi cette distance, cette situation qui me crève le coeur ?

On m'indique que je pouvais prendre congé. C'est avec beaucoup de reconnaissance que les médecins de l'hospice voulaient me récompenser. Et la seule chose que je sus dire c'était ma volonté de ne rien accepter de leur part, à part une seule chose :
- Quoi donc ? Vous pouvez tous me demander, Darel, m'assura père Oelth.
- Qui en Aranor serait capable de me donner des informations pour retrouver une personne ?
- ... Je ne sais pas. Enfin...

Il hésitait et mon regard ne se durcit pas. Au contraire, je comprends ses craintes, car il ne voulait sans doute pas me voir dans une situation critique. C'était un homme bien, un humain d'ailleurs qui m'a beaucoup appris sur certaines plantes qui poussent exclusivement en Feïral. Malgré qu'il ne soit pas très vieux, il sait déjà beaucoup de chose et est d'une générosité qui m'étonna plus d'une fois. Patient, attentif et compatissant.
- Mon fils faites très attention, continua-t-il. Je connais en effet une personne qui pourrait peut-être vous aider. Il fait partie d'un réseau, d'une guilde qui ne se fait pas trop parler d'elle. On raconte qu'ils savent piller en silence, admiratif des objets brillants, et qui ne reculent devant rien pour avoir ce qu'ils veulent. Cet homme est une fouine, et ses oreilles entendent tout, à ce qu'on raconte.
- Merci mon père, fis-je, respectant leur culture et croyance en parlant ainsi, m'inclinant devant lui.
- De grâce, mon enfant, relevez la tête et faites très attention...
- Comment s'appelle cette fouine ?



"Vous n'aurez aucun mal à le trouver, ceux qui le cherche sont trouvé par son ombre". Les derniers mots de Oelth me transit un peu le sang, mais je continue de marcher, la tête droite, suivant mon chemin vers un but toujours claire. Je ne dois plus me permettre d'émettre des doutes, et trouver "cette fouine" dont il m'a parlé. Je ne mis pas longtemps, car en effet, j'étais suivit... Par des ombres.
- Un elfe. Grand, blond, magnifique, fier et fort. Je vois en vous beaucoup de chose qui m'indique que vous savez ce que vous voulez.

Je me retourne. Un homme, suivit de trois autres, me regardaient, insistant... J'indique de quelques mots que je cherchais une fouine, capable de piller en silence, admiratif des choses brillantes. Et à mes mots, je lève le bras, tenant une bourse rempli de pièce. C'était tout ce qui me restait de mon argent que j'ai gagné en échange de service, durant mon voyage. Argent qui m'avait été offert malgré mes refus, mais certains humains sont plus têtus que père Oelth.
L'homme à la tête du groupe se dévoile un peu de sous sa capuche, sourire sortie et s'incline comme à la pratique elfique.
- Vous me plaisais, messire. En quoi la fouine peut-elle vous aider ?
- Je cherche une personne qui peut me donner des informations pour retrouver quelqu'un. Elle s'appelle Seelen, guérisseuse d'Enetari.

L'homme semble réfléchir, et à défaut de voir ses yeux, je voyais parfaitement qu'il souriait, tel un loup...
- Zeral est le meilleur informateur, à ce qu'on dit. Encore faut-il réussir à le croiser, car d'aucun ou d'aucune qui ne l'intéresse n'a d'entretien avec sa personne, rit-il sarcastique.
- Et sinon ? ...
- Impatient ? Etonnant venant d'un elfe.
- Je suis un peu fatigué, et je vous ai payé pour avoir des réponses.
- Il est vrai. Donc je m'en vais vous répondre : Inanna Al-Vyr, reine des Temples de prostitués. Cette personne sera beaucoup plus accessible pour un étranger tel que vous dans ces régions. Actuellement, ce me semble qu'elle se trouve à Quetaïn, c'est d'ailleurs là-bas qu'elle est le plus souvent. Vous avez toutes vos chances de la trouver.

Je m'incline à mon tour, lançant des regards à ses hommes, leur faisant comprendre de ne pas bouger.
- Merci, dis-je avant de tourner les talons.
- Oh mais de rien..., ricana la fouine faisant sauter dans sa main la bourse que je lui ai offerte.

Aussi étonnant que cela me parût, ils me laissèrent en paix, disparaissant dans les ombres d'où ils venaient. J'aurais cru une tentative d'agression, mais apparemment j'ai satisfait le chef, ou ce dernier semble être assez intelligent pour ne pas s'attaquer à un elfe en pleine ville. Tant mieux... J'ai eu ce que je voulais, c'est tout ce qui compte.
Inanna Al-Vyr. A Quetaïn. La meilleur personne pour m'aider à retrouver Seelen, je l'espère.

Je m'approche, mon étoile, mon aimée. Laisse moi le temps d'arriver, pour te pardonner et te demander pourquoi... Pourquoi m'avoir fuit ? Pourquoi être partie, en me laissant seule avec cette souffrance ?


Les rues de Feïral sont toujours agitées, même le soir. Ces lumières, les nuances de couleurs avec la nuit sont superbes et la musique, les rires et les chants de fêtes s'amplifient lorsque l'on traverse les rues plus étroites. J'en sors, pour me diriger dans la grande rue. Je partirais de nuit, c'est pourquoi je tente de me repérer pour trouver la porte principale qui mène sur les routes en direction de Quetaïn. Trouver une carriole qui y aller n'allait pas être simple avec tous ce monde... Peut-être devrais-je retourner au temple, père Oelth en serait ravis...
Je soupire longuement, résigné à rebrousser chemin lorsque je me rendis compte que tout le monde s'appropriait les caravanes et les cheveux... Voyage festival autour de la grande cité blanche, il faudrait que je demande à Oelth les raisons d'une telle joie. Les humains fêtent beaucoup de choses, trop pour toutes les retenir d'un seul coup.

Je me redirige vers le temple, quelque part au centre de Feïral. J'y allais doucement, profitant de la nuit peu fraiche. Alors que j'allais tourner dans une rue pour sortir de la principale, je m'arrête, en proie au doute... Je ressentis quelque chose, un songe rongeur, celui qui me travaille les entrailles depuis que je suis parti d'Enetari.

~~ Hmmm ? Ooooh, un Coral sauvage. Hihi~ ~~

Je ne me sens pas très bien, me callant contre le mur, attendant que ça passe. Qu'est-ce que j'ai ? ... Sans doute que je digère mal quelque chose... les œufs de hier soir ? Bon certes, je ne mange pas beaucoup...
Mais ce n'était pas ce genre de malaise que je ressentais, plutôt de ceux qui vous laissez l'impression d'être suivis et observé.
Mon regard sonde la rue, à la recherche de cette "personne". Je fronce les sourcils lorsque j’aperçus quelqu'un, qui regardait, sans bouger.

~~ Tient tient tient... Une donzelle qui se voit récupérer sa troisième  jambe sous la lune ? ~~

Un éclat de rire d'Azira, un mal de tête pour Darel... Quand à la personne qui observait, elle...





[hj : si quelque chose te gêne, envoie moi un message ^^]
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Nishati ya Jua
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Nishati ya Jua


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MessageSujet: Re: Les mots doux sur le ton de la sauvagerie. Feu, feu et sang au dînée ! [pv Nisha]   Les mots doux sur le ton de la sauvagerie. Feu, feu et sang au dînée ! [pv Nisha] EmptyDim 24 Nov 2013 - 2:23

Feïral. Tu as tout de même réussi à y aller. À le faire. Même avec cette Alia qui te paraît tellement suspecte. Mais elle t'a sauvé la vie. Peut-être qu'ainsi, Coral verra que tous les meurtriers ne sont pas des bouchers, que les assassins ne sont pas tous dépourvus de conscience au point de tuer un nouveau-né et sa mère. Peut-être qu'Alia est comme ça, au fond. Ou pas. Mais qu'est ce que tu en as à faire, après tout ? Tu es certain que tu la reverras. La vie des elfes est longue. Et la tienne est un assez gros foutoir pour que tu sois sûr qu'elle reviendra dans ta vie, un jour ou l'autre. Et ce jour là, tu te dis, tout en passant distraitement un doigt sur la cicatrice qu'elle t'a laissé à la gorge, qu'il faudra faire un choix définitif.

Tu fermes les yeux. Savoures la fraîcheur de la brise. Le temps se rafraîchit, les journées se raccourcissent. Petit à petit, le temps passe. Et l'emprise d'Azira sur Darel peut continuer, stagner. C'est une angoisse qui te ronge le cœur, mon petit Nishati ya Jua. Dur d'être amoureux et de ne pas l'assumer.

Ça n'a pas été très compliqué pour toi de retrouver Darel. Un elfe guérisseur, ça se remarque. Tu t'es prudemment tenu à l'écart. Quand bien même l'insigne sur le devant de tes vêtements te désigne comme pratiquant des arts curatifs, il ne s'agit pas de se montrer à Nande'dareloth. Tu as discrètement retiré la broche en argent, et pratiqué ton art clandestinement, auprès de la population la plus riche. Les grandes dames paient chers pour un élixir de contraception, et ce ne sont pas les guérisseurs, avec leur stupide manie de vouloir préserver à tout prix la vie, qui le leur vendront. Les apothicaires t'ont parfois lancé des regards noirs, mais que vaut un éphémère face aux prétendues sagesse et expérience d'un elfe ? Leurs philtres sont peut-être meilleurs que les tiens, pour ce que tu en sais ! mais tu sais mettre en avant ton âge. Bon, peut-être t'es-tu vieilli d'un ou deux siècles, auprès de ces dames fortunées. Mais pour un elfe, un siècle de plus ou de moins...

Tu es resté dans l'ombre. Tu as observé. Le temps de voir la direction que prend Darel. Mais qui dit clandestinité, qui dit ombre, sait pertinemment qu'il dit également société officieuse. Et même dans une cité aussi pure que Feïral, il y a toujours une part d'ombre. Tes oreilles ont entendu des bruits. Des rumeurs. Un elfe qui cherche des renseignements. Tu as tout de suite deviné, d'après la description. Et la guilde des voleurs locale a répondu à l'appel de Nande'Dareloth.

Tu n'assistes pas à l'échange, fort heureusement. Autrement, ton cher Coral aurait sans aucun doute passé sa main sur sa figure, et toi aussi tu aurais été fort consterné. Une bourse. Une somme d'argent conséquente, juste pour un nom ? Un nom que tous peuvent connaître facilement ? Darel, Darel, mon doux Darel, mon tendre Darel. Tu es naïf. Pas imbécile. Juste naïf. Qui ignore si ce n'est un enfant ce que trafique Inanna Al-Vyr ? Elle ne s'est jamais cachée de son commerce officieux. Il s'agit juste d'un sujet dont on ne parle pas en haute société.

Quoiqu'il en soit, tu sais que Darel a eu sa réponse, et qu'il te faut le surveiller d'autant plus près. Ombre pâle sous l'éclat de la lune, tu gardes le silence, malgré les commentaires de Coral. Tu les ignores. Tu en as l'habitude. Mais les babillages incessants de l'esprit attirent l'attention d'un autre. Un que tu connais très bien et qui semble vouloir s'amuser ce soir. Azira. Tu entends sa voix, et tu en grinces des dents de rage. Tu détestes ce rire pernicieux. Tu n'as qu'une envie, écraser ton poing sur ce sourire suffisant. Mais c'est un esprit, et toi un chaman. Quand bien même cette petite pouffiasse est fort énervante, tu ne peux l'attaquer que sous un prétexte correct. Ou du moins, plus correct que « elle m'a insulté ».

- Hmmm ? Ooooh, un Coral sauvage. Hihi

Darel doit sentir que quelque chose ne va pas. Il se tourne, cherche. Et son regard tombe sur toi. Tu te figes quand tu croises ses yeux.

- Tiens tiens tiens... Une donzelle qui se voit récupérer sa troisième jambe sous la lune ?
- La donzelle t'emmerde, Azira.

Tu n'as pas pu t'en empêcher. Ce grondement sourd, presque animal, s'est presque échappé de tes lèvres, comme mû d'une volonté propre.

- Laisse-le en paix.

Tu t'approches. De toute manière, tu sais que Darel, ton feu, ton soleil, t'a repéré. Il ne lui faudrait pas longtemps pour se rendre compte de qui tu es : les albinos ne courent pas les rues. Heureusement pour toi, il fait nuit. Pas de Seelen avant de longues heures. Je te connais, Nishati ya Jua. Tu devrais garder la bouche fermée. Mais tu ne peux pas t'en empêcher.

- Bonsoir, « frère ». Toujours à brûler ce qui t'entoure ?


Tu as une trop grande gueule, Nishati ya Jua. Si Darel ne te brûle pas sur place, comme il a promis de le faire des semaines plus tôt, je te destinerai à un sort qui te fera regretter tes paroles...
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Nande'Dareloth
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Nande'Dareloth


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MessageSujet: Re: Les mots doux sur le ton de la sauvagerie. Feu, feu et sang au dînée ! [pv Nisha]   Les mots doux sur le ton de la sauvagerie. Feu, feu et sang au dînée ! [pv Nisha] EmptyDim 24 Nov 2013 - 19:06

Je ferme les yeux.
De tous les songes qui me rongent, celui de perdre le fil de mes pensées, mes moyens- en sommes mon esprit claire et compréhensif- est de loin le pire. Ma némésis. Ma plus grande crainte.
Il m'est arrivé, de temps en temps, de me perdre dans des réflexions, quelque chose de tout à fait normal pour une créature pensante. Mais parfois, elles poussent jusqu'à m'enlever et m'emporter dans le néant, là où je cherche désespérément à me souvenir. Qui je suis, d'où je viens, que m'est-il arrivé pour avoir finit tel un sauvageon, en plein milieu d'Enetari.

Mes yeux sont fermés, mais c'est trop tard. J'ai entendu sa voix.
Perdre mes moyens, le fil de mes pensées... Ne pas comprendre pourquoi mes poings se sont serrés. Pourtant la réponse est bien simple : cet elfe est un enfoiré qui me suit et me provoque en plein milieu d'une rue. J'analyse vite, trop vite peut-être... Après tout, je ne me pose pas une seconde la question d'une coïncidence ou d'un pur hasard. Cet elfe me suivait-il vraiment ? En tout cas, la provocation est belle est bien présente...
Juste des mots, de simples mots... Et ce n'est pas mon comportement que je ne comprends pas.

Pour quelle raison la perception du feu envahit-elle mon esprit ?...




    ~~~~~

    - Bonsoir, « frère ». Toujours à brûler ce qui t'entoure ?"

    "Toujours à brûler..."

    "Brûler... Brûler..."

    "Brûler ce qui t'entoure... Hé..."

    "Hé...
    Hé !..."

    "Nande ? Tu brûles toujours ce qui t'entoure comme ça ?"


    [color=orange]- Hein ?
    - *autre voix, qui prend une grande inspiration* Je-te-disais : Brûles-tu toujours ce qui t'entoure de cette manière ?
    - Pourquoi ça t'ennuie ?!
    - Ouaiiiis !
    - Je vais te régler ton compte.
    - *sur le ton joueur* Viens danser alors !

    "Danser... Danser... D... ça t'ennuie... Nande, tu dois arrêter... ça va beaucoup trop loin ! ... Que les Dieux est pitié de... ARRETEZ LE, IL EST TROP DANGEREUX... Cette histoire est terminé, sa mémoire est scellé et son pouvoir avec... ... Je suis sûr qu'on aurait, qu'on aurait pu, le sauver... Le Sinistre a frappé"

    ~~~~~




Contrairement à la plupart de mes "absences", cette fois-ci je ne le suis pas présentement. Absent. Bien au contraire, j'ai conscience de ces "sons" dans ma tête. Et c'est juste intenable, tant la douleur est horrible.
Je sers les dents et j'avance vers l'homme qui m'a adressé la parole... Il faut que je lui réponde.

- Toi..., fis-je avant de lui mettre un droite dans la gueule.

Je le ramasse comme un sac, et le balance sur le sol. Je suis dans une colère... Non pas la colère c'était... Pire. Et ces sons dans ma tête diminuaient et s'intensifiaient par moment... C'est comme... comme si un mot, ou un geste les amplifiaient.
- Toi !, continuais-je. Toi qui est si prompt à l'ouvrir, insolent, je vais te faire parler !



L'esprit a mes côtés, dont je n'avais pas encore pris conscience de sa présente, me regarde, dubitative. Elle sait, elle sent ce qui se passe... En faite, elle est même troublée par l'intensité de l'action, car elle ne peux plus entrer dans ma tête. Mon esprit lui-même ne lui laisse plus assez de place, en proie à une bataille au fond de lui-même, qui oblige beaucoup d'efforts.

L'inconscient qui travaille, alors que le conscient est éveillé.

- C'est vraiment... Anormal, murmure-t-elle, presque inquiète. Je n'avais jamais vue un tel phénomène. Mais vois-tu, cher Coral, je ne suis qu'à moitié étonnée vue la puissance du sortilège et l'esprit d'un elfe est toujours très fascinant et plein de mystères.

Elle regarde l'autre esprit, presque avec un regard naturel, ni méchant, ni calculateur. Azira a disons "sympathisé" avec Coral. Elle doit avouer qu'elle l'apprécie, étant le premier esprit qu'elle croise, un mage de plus et un homme intelligent et charmant. Mais elle ne put s'empêcher de lui sourire, séduisante, alors que la situation exige du sérieux.
- Eh oui... Un sortilège. Etonnant non ? Quel mage assez puissant a pu lui faire une chose pareille, dois-tu te dire ? Mais personne, cher Coral, personne. Car ce n'est pas un mage qui lui a directement infligé cela... Puisqu'il y a des sceaux.

Elle fait un dessin improvisée dans le vide, avec l'air joueuse d'une jeune fille.
- Seuls les parchemins créés par les mages portent ces sceaux, ces marques ou ces dessins si tu préfères. Darel est touché par "deux" marques.

Ses yeux et son sourire deviennent plus déments au fur et à mesure de ses explications.
- Et je suis en train de les ronger, de m'en nourrir..., finit-elle par dire mielleusement, se léchant doucement le bord de ses lèvres pulpeuses.

Azira n'est pas certaine, mais d'après les observations qu'ils sont en train de faire, la puissance du moment et le fait que Nishati l'a chauffé avec un simple mot...
Peut-être est-elle arrivé à la fin du repas ? Peut-être...
...Qu'une marque va céder.




    ~~~~~

    - *rire moqueur* Pff... Tu penses me faire parler avec ces airs de "foufeufeu" ?
    - Non mais je vais gagner !
    - Mage du Sinh, tu n'es qu'un débutant. Je maîtrise le vent depuis plus longtemps...
    - C'est ce qu'on verra !

    ...

    ~~~~~





Encore... Par Lorënor, qu'est-ce qui m'arrive. La douleur me retient de frapper une seconde fois... Son nom me revient : Nishati ya jua. Oui, c'est bien l'homme que j'ai sauvé dans la forêt. Il me suit donc depuis ? Mais pourquoi ?!
Je tente, tant bien que mal, à ignorer ce qui se passe et à me concentrer sur le blafard. Je dois connaître les motivations de ce drôle d'oiseau, avant de perdre complètement les pédales.
- Pourquoi tu me suis ?! Qu'est-ce que tu me veux à la fin ?

Pourvu que je tienne, que j'ai assez de temps de connaître la réponse, de lui en foutre une, de me barrer et de m'effondrer dans un coin de la rue. N'importe tout, cela me laissera le temps de respirer...
Je tremble un peu et j'ai l'impression qu'il fait chaud, plus qu'avant... Pourtant la nuit est fraiche, comme les premières nuits d'un hiver qui approche.
Je... ne comprends pas... ce qui m'arrive. Pourquoi suis-je dans cet état si changeant, comme on changerait une chemise. Et ces voix... elles m'envahissent.





    ~~~~~

    - Que me veux-tu, elfe ? ... Tu n'es pas mon ennemi, alors va-t-en. Ne te mets pas en travers de ma route... ... ...

    ... ... ...

    - Dois-je comprendre que tu es avec ces rats, ces êtres inférieurs ? ... ... Ils n'en valent pas la peine... Des détritus de ce monde ! Des monstres ! Ils ont tué nombre d'entre nous et je dois laisser cela impuni ?!... ... Que ? *bruit de fer contre une paroi*

    ... ... ...

    - Je vais t'annihiler comme je l'ai fait à nombre de ces éphémères sans fois ni lois !... Je suis la Justice elle-même, tu ne peux pas me juger de la sorte !

    ... ... ...

    - *échange de couteaux et de flammes, suivit d'un bruit magique étrange et les flammes se turent* Quoi ?! Mais... que... Qu'as-tu fait ?

    -*bruit de coups, effondrement d'un corps...* Vas... Vas... crever...

    *coup de poing...*

    ... ... ...



    "Je suis la Main Ardente. Un être sans limites !"

    ~~~~~





La... La Main... Ardente ?... J'ai distinctement entendu ces mots, ou plutôt ce nom propre. J'ai l'intime impression de le connaître, d'avoir eu affaire avec cette personne. Peut-être me trompais-je totalement. C'est sans doute lié à moi, puisque ça se trouve dans mon crâne. Ce n'est pas la première fois que je rencontre ce Feu immense et si puissant... Et je peux désormais y mettre un nom avec certitude : La Main Ardente...
Est-ce... moi ?
Mais... Que suis-je donc pour porter un nom pareille ?


- Oui... OUI ! Nous y sommes presque !, s'emporte Azira dans une soudaine impulsion de joie mêlée à une profonde folie. Ce feu en toi t'as toujours appartenu, alors entends-moi et réveille ta puissance !
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Nishati ya Jua
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MessageSujet: Re: Les mots doux sur le ton de la sauvagerie. Feu, feu et sang au dînée ! [pv Nisha]   Les mots doux sur le ton de la sauvagerie. Feu, feu et sang au dînée ! [pv Nisha] EmptyMer 27 Nov 2013 - 22:49

Tu es arrogant. Tu aimes jouer avec le feu, quand bien même tes doigts s'y brûleront. Tu penses que, parce que la simple lumière du soleil te blesse, rougit ta peau, tu es habitué à la morsure du feu ? Fou. Moi, je sais pourquoi tu fais ça. Parce que tu l'aimes. Ça te fait te sentir vivant. Une preuve que toute cette histoire de malédiction n'est pas une illusion, une hallucination. Ça, et la douleur à l'aube et au crépuscule. Mais ça, ça pourrait être le fruit d'un esprit dérangé. Alors que ton albinisme et les brûlures qui en résultent par simple exposition à l'astre du jour... ça, tu en es certain. Le dernier rempart pour te préserver de la folie. Car tu détestes cette idée de ne plus savoir qui tu es, qui tu étais. Tu sais que Nishati ya Jua et Seelen se fondent. Tu as séparé ces identités par peur de ne plus savoir si tu étais Nishati à la naissance, ou Seelen. Tu as peur d'oublier. Pourtant, rappelle-toi, souviens-toi que l'un, comme l'autre, sont une seule et même personne.

Et que Seelen, comme Nishati ya Jua, aiment et chérissent plus que tout la personne qu'ils viennent de provoquer.  Pourquoi fais-tu ça ? Une fois encore, pour ressentir la brûlure. Et pas un feu ne brûle plus ardemment que celui de ton Nande'Dareloth. Inconsciemment, tu t'en es rendu compte. Jamais mage de Sinh ne l'égalera. Anomalie de la nature ? Peut-être est-ce pour ça que tu l'adores, le révères autant. Lui aussi n'est pas normal. Lui aussi n'est pas naturel. Tu t'es trouvé un frère d'aberration. Et plus qu'un frère, un amant. Comment ne pas l'aimer ? Toi qui fais de ta malformation une armure, qui l'expose au monde avec morgue et dédain, lui qui lutte pour préserver les apparences, pour dissimuler aux autres comme à lui-même sa véritable nature de feu vivant, dont il a honte. Il a même réussi à te flouer toi ! A te tromper assez pour que tu te dévoiles, en partie, que tu lui montres ta tendresse à toi, le fait que malgré tout, tu restes un chaman, dévoué à la nature... et à la Vie.

Et cela lui a suffi pour t'aimer en retour. Lui a suffi pour tout faire pour te retrouver, et se perdre par la même occasion. Et ça, plus que tout, est une pensée que tu abhorres. Mais pourquoi se cacher la vérité ? Tu es responsable de cet état. Alors tu cherches à recoller les morceaux. Assez maladroitement, d'ailleurs. Tu le provoques, tu le blesses. Tu cherches à réduire à néant son espoir de retrouver Seelen, tu cherches, en partie, à le mettre hors de lui avec Nishati ya Jua. Pour te mettre pour toujours hors de portée. Peut-être espères-tu qu'il te tuera, exaspéré, coupant ainsi court à tous ses rêves de rejoindre la femme qu'il aime ? Une fois encore, tu es fou. Et arrogant. Car je suis là pour veiller à ce que ta mort se produise comme je l'entends, et le jour de ta mort n'est pas encore arrivé, Nishati ya Jua.

Le retour à la réalité est plus brutal que tu ne l'avais escompté. Eh oui, il faut t'y faire, l'être doux et paisible que tu connaissais n'est plus, mon petit Nishati. Tu t'attendais à ce qu'il te crache au visage, qu'il prononce des mots durs, mais pas à ce que l'attaque soit physique. Tu sens la douleur fleurir sur ta pommette. Tu serais tombé s'il ne t'avait pas retenu, mais c'est pour mieux te projeter au sol. Des étoiles noires explosent devant tes yeux lors que tu heurtes le pavé froid.

- Toi ! Toi qui est si prompt à l'ouvrir, insolent, je vais te faire parler !

Oui... fais-moi parler... J'aimerais bien voir ça !

Tu crois que je n'entends pas tes pensées, Nishati ya Jua ? Si tu es un brin choqué par l'agression, très vite ton côté insupportable prend le dessus. Dédaigneux, prétentieux, qu'est-ce que Darel peut bien te trouver, hein ? Tu t'obstines, tu t'entêtes. Assez pour ne pas appeler à l'aide Coral, qui est pourtant ta seule arme. Car soyons honnêtes, ce n'est pas avec tes bras de crevette et ta force ridicule que tu arriveras à répliquer face à un homme plus lourd, plus fort. Tu n'arrives même pas à te saisir de ton stylet, pourtant juste à portée de main. Mais il faut avouer que Darel continue de frapper et qu'il est malaisé de prendre quelque chose quand quelqu'un vous frappe au visage.

Étonnement, tu arrives à suivre la conversation des deux esprits. Coral, ne pouvant agir, est réduit à l'état d'un spectateur impuissant et tout ce qu'il a à faire, en attendant que tu ouvres la porte du plan spirituel, c'est de taper la causette avec cette Azira que tu détestes. Tu lui en veux un peu, d'ailleurs. Comme s'il avait le choix !

- C'est vraiment... Anormal. Je n'avais jamais vu un tel phénomène. Mais vois-tu, cher Coral, je ne suis qu'à moitié étonnée vu la puissance du sortilège et l'esprit d'un elfe est toujours très fascinant et plein de mystères.

Tandis que tu continues de te faire tabasser, Coral fronce très légèrement les sourcils. Preuve qu'il fait désormais très attention à ce que dit Azira. Il reste un mage, après tout, et l'étude des dysfonctionnements magiques avait été un de ses sujets de prédilection.

- Eh oui... Un sortilège. Étonnant non ? Quel mage assez puissant a pu lui faire une chose pareille, dois-tu te dire ? Mais personne, cher Coral, personne. Car ce n'est pas un mage qui lui a directement infligé cela... Puisqu'il y a des sceaux. Seuls les parchemins créés par les mages portent ces sceaux, ces marques ou ces dessins si tu préfères. Darel est touché par "deux" marques.

Azira, Azira... ça, pas besoin de lui dire, à Coral. De son vivant, il a été mage de vent. Il sait de quoi elle parle, et même qu'il a dédaigné pendant longtemps les parchemins. Permettre à un non-initié de pratiquer la magie ? Hérésie ! Mais il doit avouer que les parchemins ont leur utilité. Même si on peut aisément les tracer et savoir qui a fait quoi. C'est vrai ! On pose un sortilège grâce à un succession de sorts sur du papier et hop ! Avec le geste adéquat, plus besoin de se concentrer, de perdre de l'énergie magique. Tout est sur papier, il suffit de dégainer, de prononcer le bon mot ou de faire le bon geste, et le sort part. Il avait cru un temps que ça aurait pu régler le problème de certaines maladies magiques ou le problème de fatigue. A tort. Les parchemins ne règlent pas tout, et seraient même plus nocifs que la magie en elle-même. Mais je crois que nous nous égarons. Car Azira n'a pas terminé ce qu'elle a à dire.

- Et je suis en train de les ronger, de m'en nourrir...

Un sourire matois relève malgré lui les lèvres de Coral. Il s'en était douté, et au fond toi aussi. Azira est une dévoreuse de magie. Ça lui correspond assez bien. Mais très vite l'inquiétude de l'esprit reprend le dessus. Si on a scellé quelque chose chez Darel, c'était pour une bonne raison.

- Et ces sceaux... ils sont placés où?

Une question bien innocente, mais si on le lui demandait, Coral répondrait sans doute qu'il s'agit de faire passer le temps, tandis que les deux elfes se battent. Enfin, que l'un bat l'autre. D'ailleurs, Nishati ya Jua, si tu veux te sortir les doigts du cul, je crois que le moment ne va pas tarder. Les coups de Darel se sont espacés. Tant par la douleur qui irradie de ses phalanges que par la fatigue mentale.

- Pourquoi tu me suis ?! Qu'est-ce que tu me veux à la fin ?
- V...voilà... t-t-ta... ré...réponse, « guérisseur ».

Tu lui fais un sourire sanglant avant de lui cracher à la figure un jet de salive rouge. Car oui, Darel, tout entier à sa furie, n'a pas fait que masser tes pommettes avec la délicatesse d'un revers de gant en plomb. Il s'est également occupé de ton nez, qui a de la chance de ne pas être fracturé, et je crois même qu'il t'a ouvert la lèvre. Tu te permets de lui répondre sur ce ton, par cette attitude, car tu sais qu'il ne va pas bien. Le front fiévreux, les yeux hagards, tu sais qu'il ne continuera pas bien longtemps, qu'il va lâcher prise. Et c'est là que tu frapperas, si tu frappes. Tu as toujours été sournois. Presque vicieux. Quand la situation l'exige, quand tu veux gagner à tout prix, tu sais faire preuve d'une patience qui rendrait fière ta mère adoptive et maître, Tiva.

Darel semble être saisi d'hésitation. Tu le repousses pour te défaire de l'étreinte violente qu'il t'a imposée, tandis qu'Azira exulte.

- Oui... OUI ! Nous y sommes presque ! Ce feu en toi t'a toujours appartenu, alors entend-moi et réveille ta puissance !

Tu te saisis enfin de ton stylet, tu recules, ou plutôt tu titubes en arrière, pour mettre une certaine distance entre toi et Darel. Tu jettes un coup d’œil rapide à Azira, exécutes les gestes qui permettront à Coral d'agir sur ce monde. Tes ordres sont brefs.

- Emmène-la ailleurs et empêche-la de revenir ici avant un moment. Vous avez des choses à dire, non ? Allez parler des bizarreries magiques. Quant à toi...

Tu t'approches de Darel, et tu essuies le sang qui t'a coulé sur le menton, espérant qu'il n'aie pas trop tâché tes vêtements tous neufs. Avoue que ce serait dommage, sitôt achetés, sitôt souillés ! Tu tiens ton stylet dans la main gauche. Et tu donnes une gifle magistrale à Darel de la main droite.

- Réveille-toi, Nande'Dareloth. Depuis quand un être aussi talentueux se laisse dicter sa conduite par un esprit de pacotille?

Tu fais très attention à gérer ta colère. Tu n'avais qu'une envie, rendre coup pour coup à ce blondin, là, mais tu t'es retenu. Un bel effort, te concernant, que je salue bien bas, Nishati. Même si ta colère transparaît dans l'usage complet du nom de l'elfe blond. Mais je suis admirative. Tu as fait attention à maîtriser ta voix, bien qu'encore un peu tremblante et peu articulée à cause du sang qui t'empêche de parler correctement et rend ta voix un tantinet nasillarde. Déjà qu'elle était assez insupportable comme ça...

Tu recules, toujours titubant, et un vertige te fait poser un genou à terre. Tu te relèves, ignorant les étincelles sombres qui dansent devant tes yeux. Tu t'éloignes en direction d'une ruelle plus sombre, loin des chandelles allumées pour éclairer la rue principale.

- Tu veux parler ? On va parler. Mais dans un lieu un peu moins fréquenté, Soleil.

Le surnom, un de ceux que Seelen donnait à Darel, t'a échappé, mais cette fois, plus de Coral pour partager avec toi ta gaffe. Tu te maudis intérieurement, mais hé, on peut difficilement blâmer sa langue et les lapsus.
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Nande'Dareloth
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MessageSujet: Re: Les mots doux sur le ton de la sauvagerie. Feu, feu et sang au dînée ! [pv Nisha]   Les mots doux sur le ton de la sauvagerie. Feu, feu et sang au dînée ! [pv Nisha] EmptyLun 2 Déc 2013 - 16:33

Je commence à récupérer pleinement mes esprits, libéré légèrement de ces voix qui s'estompent un peu. Je me rends compte de ce que je venais de faire. En plein milieu de ces rues, en pleine nuit, je venais promptement et sans relâche de frapper cet elfe, ce Nishati, ce drôle de personnage. Il était censé être un guérisseur, car je ne peux m'empêcher de me souvenir qu'il portait le manteau et l'insigne, mais j'en suis un tout pareille... Comment j'ose lui infliger cela ? ...
"Il chasse la peine, apporte le réconfort. Et refuse la violence et la mort" Je faisais tout le contraire de ce que j'ai appris en Enetari parmi les guérisseurs.
Mais ce n'est pas cela qui m'arrête dans un premier temps. C'est l'épuisement mental. J'avais l'impression que mon corps n'était plus dicté par lui mais marcher et parler automatiquement, alors que mon esprit voulait partir, quelque part, loin de toute cette embrouille.
C'est pour cela que j'ai cessé peu à peu de frapper le dément et qu'il a pu s'échapper de ma prise en me répondant avec une de ces réponses qui lui sied toujours si bien :

- V...voilà... t-t-ta... ré...réponse, « guérisseur »

Quoi ? Mon état devait être visible, surement. Et alors qu'il me souriait là-bas, moi je commence à perdre un peu mon équilibre. Heureusement que le mur est un bon porteur... Soudain pris d'une faiblesse que je ne me connaissais pas, je le regarde, respirant vite, tentant de reprendre une contenance bafouée depuis le début de la soirée. Les voix continuèrent, quoi que moins distinctes, et quelque part dans mon crâne, je percevais l'une d'entre elle... Qui semble me... parler directement :
"Nous y sommes presque ! Ce feu en toi t'a toujours appartenu, alors entend-moi et réveille ta puissance !"
Quelle puissance ? Qu'est-ce que c'est, pourquoi moi, pourquoi maintenant ? Par quelle malédiction suis-je touché pour recroiser ce fou, entendre des voix et devenir bouillant comme la braise ?!

- Emmène-la ailleurs et empêche-la de revenir ici avant un moment. Vous avez des choses à dire, non ? Allez parler des bizarreries magiques.

Il parle seul, car il ne s'adresse pas à moi... Mais quel genre de dément peut bien vouloir faire cela ?! Il faut que je me concentre... Allons. Je me tourne vers les prétendus personnes : une qui doit éloigner l'autre, pour parler de magie... J'essaye de comprendre, de savoir ou de "voir" quelque chose. Mais j'ai beau avoir une bonne vision d'elfe, un esprit ouvert-quoi que beaucoup moins actuellement-, je ne vois absolument rien qui ressemblerait à des personnes ou à des choses. Rien, rien du tout, que dalle !
- Quant à toi...

Non... Fiche moi la paix, impie... Pitié.
Il s'approche, je me ressaisis et remarque que je tenais encore sur mes jambes. Mon front est chaud, mes membres tremblants et mon crâne bouillonne et conserve toujours des murmures qui s'épaississent à nouveau. Malgré tout, j'entends distinctement ce que disait Nishati. Je pensais qu'il allait abattre son stylet, d'où ma défense vers mon flan gauche, mais c'est à droite qu'il frappa d'une claque en direction de mon visage. Je me retiens à nouveau contre le mur, car déjà que je ne suis pas très stable, si en plus je dois tenir des chocs extérieurs... La voix de l'elfe est presque pareille à celle des voix qui ne cessent pas, au vue de la distinction de mon esprit qui surchauffe :

- Réveille-toi, Nande'Dareloth. Depuis quand un être aussi talentueux se laisse dicter sa conduite par un esprit de pacotille ?

La goutte d'eau...
- MAIS TA GUEULE ! Tu... Tu vas la fermer et finir par terre ou contre un mur, espèce de malade !

Je ne tente plus de reprendre mon calme, il est bousillé. Je ne sais plus très bien ce qui se passe entre temps ou après, mes mots sortent et ma pensée est vacillante.
- Lâche moi à la fin avec tes esprits, je ne sais pas de quoi tu parles !

Je tiens ma tête et je me souviens avoir pousser un gémissement, alors que je ferme les yeux. C'est là que ma respiration se calma un peu, mais menaçait toujours de reprendre la course, que je ne faisais pas avec mes jambes. Mais avec ma tête...
- Laisse...

L'autre mot n'a pas le temps de sortir, que je sens l'autre s'éloigner de moi. Je pose un long regard sur lui, perdu. Je veux fuir, loin de tout ça, mais une autre alternative se présente à moi. Il me propose d'aller parler ailleurs, sauf que je n'en ai plus aucune envie...
Mais je me souviens pourquoi j'étais là avec lui, en colère. Je veux des réponses, sur Seelen, pour la retrouver. Mon amour... Et c'était ce surnom qui me le rappela. Personne d'autre à part elle m'appelait ainsi. Et d'ailleurs, maintenant que j'y pense :
Comment, par tous les dieux et par toutes les malédictions possibles, cet ordure connait-il mon nom en entier ?!

- Qui es-tu, BON SANG, qui es-tu !?

C'était une exigence alors que je me relève, soudainement revigoré d'une force immense. Le regard intense et les lèvres retroussées par la colère lui font bien comprendre que je revenais à la charge. Mais alors que j'avançais les voix reprirent en chœurs et un cris sortit de ma bouche. A genoux, ma tête me fait souffrir le martyr et sans m'en rendre compte, vue que j'étais déjà brûlant moi même, le diadème sur mon front, qui jusqu'à maintenant ne faisait plus parler de lui, se mit à luire d'une lumière rougeoyante douce mais peu apaisante. Des flammes, d'abord jeunes bleutés, grandirent, prirent des teintes rouges et oranges. Elles sortirent de mes mains, et bientôt autour de moi.
Fort heureusement, nous nous trouvons sur un sol de pierre, mais malgré tout, cela rester une situation relativement dangereuse.
Mais je ne le fais pas exprès, je n'en avais même pas conscience ! Et alors que j'ouvre les yeux... La panique me prit le cœur et les flammes s'allongèrent. Il est rare que j'insulte, mais le juron qui suivit est honnête et remplit de peur.



- Noooooooooooooooon ! Ramène-moi auprès de lui !

Elle hurle, elle jure, elle l'insulte un peu, avant de se reprendre, alors que Coral l'avait suffisamment éloigné. Elle ne veut pas rester ici, car elle est beaucoup trop loin de son hôte.
- S'il te plait..., gémit-elle, le regard sur l'elfe-mage.

Elle s'approche et s'accroche à son bras, comme si elle avait peur de tomber, posant sa tête contre lui.
- Il fait froid, d'un seul coup... Pauvre fou, merdaille d'elfe, enflure d'incompétent, si je le choppe... Si un jour je l'ai entre mes mains, ce Nishati à la noix...

Elle lève les yeux vers Coral avec un sourire carnassier.
- Tu veux savoir pour les sceaux ? Mais c'est que tu es un homme bien curieux. J'adore ça, finit-elle par susurrer à son oreille avant de reprendre : Les sceaux se trouvent dans son crâne principalement... D'où la complexité de le lui enlever. En faite, c'est quasi impossible, et je ne parviens qu'à lui rendre de temps en temps quelques souvenirs. Mais en se qui concerne le gros du travaille, ce qui retient sa magie, le sceau est parfaitement encré dans sa personne "entière". C'est pour ça que... Je suis entrée. Pour mieux me nourrir et pour mieux prendre la place que le sortilège prend... Devine pourquoi faire ? Hmmmm ?

Elle penche la tête. Ce n'était peut-être pas évident pour les autres, mais le plan d'Azira, ou plutôt son ambition est parfaitement claire dans sa tête. Il lui faut juste encore du temps. Elle chantonne pendant ce temps...
- Les cheveux seront blancs et la peau pâle, hihihi~ Et j'existerais à nouveau~
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Nishati ya Jua
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MessageSujet: Re: Les mots doux sur le ton de la sauvagerie. Feu, feu et sang au dînée ! [pv Nisha]   Les mots doux sur le ton de la sauvagerie. Feu, feu et sang au dînée ! [pv Nisha] EmptyJeu 9 Jan 2014 - 22:53

Tu ne fais pas attention à ce que te réponds Darel. De toute façon, tu considères qu'il s'agit d'un discours confus d'un homme enfiévré. Le « espèce de malade » aurait pu te faire sourire, si tu n'étais pas dans cet état et le visage tuméfié. La mention des esprits aussi, mais d'un sourire amer, cette fois. Ah oui, il ne savait pas de quoi il parlait ? Dommage ! Parce qu'un esprit malfaisant s'était attaché à lui !

- Qui es-tu, BON SANG, qui es-tu !?


Si tu savais ! sont les mots qui te traversent l'esprit, tandis que ta lèvre supérieure se retrousse sur un rictus presque désabusé, voire méprisant. Mais très vite, l'aigreur se transforme en inquiétude. Tu t'était attendu à ce qu'il se relève et te rejoigne, mais là, au lieu de s'avancer vers toi, il se plie en deux et un cri étouffé sort de sa bouche. Quoi, encore ? Ha ! Ha ! Oui, c'est ça. Quoi, encore. Tu t'attendais à ça, Nishati ya Jua ? Moi je parie que non. C'est ça, de jouer avec des puissances qui parfois nous dépassent. Tu ignores ce qu'il se passe avec Darel. Lui-même ne le sait pas, assurément. Et ce diadème que tu trouves affreux et qui se met à briller...

Inconsciemment, tu recules d'un pas, en te mordant la lèvre inférieure. Tu es démuni, sans esprit pour t'épauler, et il y a un mage du sinh qui est en train de débloquer complètement devant toi. Or, ce mage du sinh c'est l'homme que tu aimes. Alors il va peut être falloir se sortir les doigts du cul, mon petit Nishati ya Jua, non ? Qu'est-ce que tu en penses, mmh ?

- Pute borgne ! fait écho au juron que pousse Darel.

Tu te rapproches.

- Calme-toi, bordel de foutre !

Tu ne peux pas t'approcher, les flammes sont trop intenses. Il n'y a que ta voix, que tes paroles. Allez, Nishati. Montre que tu es un chaman. Les chamans sont beaux parleurs. Tu as détraqué les choses plus que de les arranger, pour le moment. Pour un observateur averti, ta voix chevrote un peu de peur, mais pour n'importe qui d'autre, tu réussis à avoir l'air calme, rassurant. Une assurance que tu ne ressens pas, mais qu'importe. L'important c'est d'en donner l'impression.

- Écoute-moi. Je sais qu'on n'est pas ce qu'on peut appeler proches, ou amis. Mais calme-toi. D'une, tu es dans une ville humaine et les lois des éphémères s'appliqueront. Si tu brûles tout ce qui t'entoure, non seulement tu seras exécuté, mais tu ne te le pardonneras jamais. Tu es devenu guérisseur car tu aimais la vie, non ? Tu aimes la vie et tout ce qui en découle. Tu es devenu guérisseur pour préserver ce que tu aimes. 

Tu t'approches autant que tu le peux, au ras des flammes. Tu tends la main, sens la chaleur.

- Darel. Tu dois te contrôler. Si ce n'est pour toi, pour les autres. Pour les vies humaines que tu menaces. Tu as un don magnifique. Un don puissant. Il n'est pas là pour détruire. Il est là pour protéger. Être maîtrisé. Écoute moi. Concentre toi sur ma voix. Respire lentement.

Tu inspires profondément, puis tu expires. Tes mains suivent le mouvement de ta cage thoracique.

- Allez, respire comme moi. Lentement. En même temps, Darel. Calme toi. Les flammes sont hautes parce que tu n'es pas calme.

Un rire nerveux te secoue, mais tu parviens à le rendre sympathique, rassurant. Comme si tout ceci n'était qu'une mauvaise farce. Une minuscule erreur. Un mauvais rêve qui sera effacé dès le lendemain. Ça te rappelle ces journées où parfois, Darel te confiait ses doutes, et que tu le prenais dans tes bras pour le rassurer. Tu lui parlais sur ce même ton. Ne pas réfléchir aux conséquences, apaiser l'être aimé. Tu partais dès les premiers signes que le soleil se couchait, mais tu réussissais toujours à le rassurer, le calmer avant ton départ.

- Ça doit être impressionnant, d'avoir des pouvoirs qui se révèlent d'un coup, non ? Je comprends que ça puisse faire peur. Mais calme-toi, et tout rentrera dans l'ordre, d'accord ?

Petit menteur. Tu ne crois pas ce que tu dis. Tu connais Coral depuis suffisamment longtemps pour en avoir parlé avec lui. Des pouvoirs aussi puissants, ça ne se révèle pas tout d'un coup, du jour au lendemain. Darel t'a caché des choses. Ou bien il l'a oublié ?  C'est probable. Tu te dis qu'il y a des choses que tu ignores sur Nande'Dareloth. Et cela te contrarie. Mais au fond, ce n'est pas comme si tu lui avais caché autre chose, hein, Nishati ? Pas l'impression d'être le corbeau qui accuse la corneille d'être noire ?

Pendant ce temps là, loin de toi, Coral n'en mène pas large. Azira le trouble. Enfin, elle l'aurait troublé s'il était encore vivant. Le genre de femme dont il aurait pu tomber dans les rets. Mais ce qui l'interpelle, c'est ce qu'elle lui révèle. Il ne peut empêcher son visage d'exprimer une certaine horreur. Elle est belle. Et terriblement laide. Mais Coral est un mage. Il a été chercheur sur les anomalies magiques. Passionné. Alors la question qui traverse ses lèvres, là, en cet instant, est guidée par une curiosité mal placée de scientifique.

- On a voulu l'écarter, c'est ça ? Tu sais... pourquoi ?
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MessageSujet: Re: Les mots doux sur le ton de la sauvagerie. Feu, feu et sang au dînée ! [pv Nisha]   Les mots doux sur le ton de la sauvagerie. Feu, feu et sang au dînée ! [pv Nisha] EmptyDim 6 Avr 2014 - 20:35

Je suis perdu. Chaque minutes qui s'écoulent sonne comme une Fin. Mourir brûlé vif, c'était purement ignoble ! Je ne veux pas finir ainsi. Pas maintenant, non !

J'entends la voix de l'elfe, Nishati ya jua. J'essaye de l'écouter, mais l'entends à peine au milieu du tumulte dans mon crâne et celui des crépitements des flammes. Mon coeur est enchaîné par la peur, et l'idée de ne pas m'en sortir m'assaille, ainsi que celui de ne plus pouvoir revoir ma chère et tendre. Cette situation m'oppresse... Je-ne-voulais-pas... Je... Je ne VEUX pas finir ainsi.
Nishati parlait. J'écoutais. Je ne pouvais que l'écoutait, car je suis incapable de bouger.

Il me demande de me calmer. J'essaye, mais je n'y arrive pas.
Les voix dans ma tête commencent à s'en aller, ne laissant plus rien derrière elles, à part le souvenir qu'elles avaient existé. Une appréhension. Mais je sais qu'elles ne viendront plus, je le sens. Je pouvais, malgré le bruit du Feu, entendre mieux la voix de l'elfe. Oui je suis un guérisseur, j'aime la Vie, je la préserve. C'était mon souhait, mon engagement...
Sa voix est plus douce. Il me semble découvrir une personnalité que je ne lui connaissais pas jusque là. Même si je ne l'ai pas croisé plus que ça -et malheureusement les rares occasions, je l'ais violenté-, j'étais très étonné et rassuré qu'il soit capable de gentillesse envers autrui.
Mon don est puissant.
Un don ? ... Peut-il être vue ainsi ? Mais alors, ça voudrait dire que ce feu m'appartient ?
Je ne l'avais pas compris jusqu'à maintenant, trop paniqué pour le reconnaître. Mais maintenant que je regarde en face ce qui se passe, juste sous mes yeux, j'entrepris de réfléchir à comment tout ceci arrive...
Ces voix me disaient des choses qui n'avait aucun sens, pour moi peut-être, mais pas pour la personne qui existait avant... Avant que je perde la mémoire. Le moi-d'avant connaissait-il ce feu, et le contrôlait-il ?
La Main Ardente ?

Mon don est magnifique. Je... Je le trouve plutôt terrifiant. Il a raison, sans doute, je ne peux juger ses dires, et je dois plutôt écouter ses conseils. Commencer par respirer, me calmer... Et les flammes s’atténueront.
Je ferme les yeux et respire, doucement. Je me suis emporté, j'ai frappé un cousin, j'ai... J'ai été terrible. Et ce feu n'est certainement pas sortit de nul part.
Il m'appartient.
S'il m'appartient, alors je peux le maîtriser. Il est à moi. Je suis... calme.

Le feu s'affaisse doucement, ne s'allongeant plus autant, et cesse d'être une réelle menace à la ville. J'ouvre les yeux et le regarde dans mes mains. Les flammes m'entourent toujours, mais la source se trouvait là, sous mes yeux, entre mes doigts et mes paumes... Je le vois d'un seul coup comme un partenaire, et non plus comme un tyran, un chose effrayante. Je ne dois plus avoir peur, car si la vérité avait éclaté et révélé que j'avais des pouvoirs ce soir, c'est que ça devait arriver.
Areall, ma chère mère. Après tant d'années de recherches sur mon passé et mon identité, j'ai eu des réponses...
Je suis capable de maîtriser le feu. La preuve... :
Alors que je me lève, mon regard fixe un léger instant Nishati, puis à nouveau les flammes qui dansent dans mes mains. Ce Feu s'était endormit et se révèle à moi aujourd'hui. C'était impressionnant, effrayant, mais maintenant je n'ai plus peur et je fixe le feu avec admiration. Ces pouvoirs, enfoui en moi, ont surement éveillé, à une époque dont je n'ai encore aucun souvenirs, ce même sentiment.
J'ai pensé très fort à rester calme, le feu s'était calmé. Je pense à l'éteindre... Et il disparut.
Tout revint à la normal.

Je soupire de soulagement.
J'eus l'initiative de regarder autour de moi, pour voir si je n'avais rien dérangé. Apparamment, tout était à sa place, rien n'avait été touché par les flammes. Aucune alerte n'est émis, personnes ne semblent avoir entendu ce vacarme imprévu.

Je pose un long regard sur Nishati. Je m'approche, sans menaces. Je ne suis plus en colère, et mon seul désir était de le soigner. Soudain pris par une culpabilité de lui avoir infligé tout ceci, je sors un baume et lui applique sur ses plaies, au visage.

- Je suis désolé... Et...

J'hésite et le regarde.
- Merci.

Même si je n'ai pas tout saisi les contenants et aboutissants des évènements, si Nishati n'avait pas été présent à ce moment-là, les choses auraient pu très vite dégénérer. Tout en le soignant, j'observe les yeux de l'elfe... Ce regard m'intrigue. Et... Cet expression...
Mais je passe vite à autre chose.

- Tu... Tu te sentiras mieux, d'ici quelques minutes...

Je baisse le regard, enfoui dans mes pensées. D'un désir farouche de le frapper, je suis désormais un peu pénaux, ce qui m'agace légèrement... Car cette personne m'avait provoqué, après tout. Mais il est claire qu'il ne peut être la vraie cause de ce feu. De ce retour.
Cela... devait arriver...



- Mon cher Coral, pourquoi des gens chercheraient à écarter une personne aussi formidable et puissante que Nande'Dareloth ? Hmmm ?, sourit mielleusement Azira, tournant autour du mage, plaçant ses bras autour des hanches.

Elle le trouve bel homme, et même si elle est morte depuis des lustres, cela ne l'empêche pas de vouloir s'amuser un peu. Elle rit, sourit d'un air joueur. Et finit par revenir en face de ce fantôme bien curieux.

- Peut-être le sais-je, fit-elle. J'ai des éléments de réponses que j'ai trouvé dans ses souvenirs... J'ai pris connaissance d'un groupe qui voulait écarté la Main Ardente, trop... "dangereuse" à leur goût. Après tout, dans ce monde, tout ce qui fait peur est éradiqué. N'est-ce pas, Coral Amani, mon choux ?

Elle-même avait été une victime de la "justice" qui éradique les personnes qui dépassent les limites de la puissance et deviennent des "monstres" ou des "hors normes aux pouvoirs incommensurables". Et ce n'est pas pour autant qu'elle désespère à recommencer...
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Nishati ya Jua
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MessageSujet: Re: Les mots doux sur le ton de la sauvagerie. Feu, feu et sang au dînée ! [pv Nisha]   Les mots doux sur le ton de la sauvagerie. Feu, feu et sang au dînée ! [pv Nisha] EmptySam 12 Avr 2014 - 19:32

C'est avec un soupir de soulagement clairement visible que tu regardes le feu diminuer et Darel se calmer. Tu as eu peur, peur d'y passer, peur de ne pas arriver à apaiser la colère et la peur. Mais tu y es arrivé. Tes épaules s'affaissent, tu maîtrises le tremblement de tes jambes. Tu fermes un instant les yeux, histoire de mettre toute cette histoire de côté, du moins pour un moment. Le feu est passé, le danger est écarté.

Pour un temps. Car des flammes qui risquent de brûler toute une ville n'est pas la seule menace qui te concerne, Nishati ya Jua. Tu t'es concentré sur le danger le plus immédiat et tu en as négligé un autre. Darel lui-même.

Quand il s'approche, tu recules d'un pas, méfiant, mais quand il sort un baume cicatrisant, tu cesses de bouger. Sa proximité te dérange, te perturbe, mais tu n'en montres pas un signe. Tête de con jusqu'au bout, tu préférerais mourir sur place plutôt que d'avouer que toute cette histoire t'ébranle et te trouble.

« Je suis désolé, et... merci. »

Tu hoches vaguement la tête, pour montrer que tu acceptes les remerciements, et pour lui signifier qu'il ne s'agit que d'une broutille. Tu es quelqu'un qui pense avant tout à lui-même, mais tu ne supporterais pas que plusieurs innocents périssent dans les flammes. Tu as déjà goûté à la brûlure de leurs baisers, et tu ne souhaites ce sort à personne. Tu lui rends son regard alors qu'il scrute ton visage. Mi-défiant, mi-apeuré. Va-t-il reconnaître des traits familiers ? Ou va-t-il se voiler la face parce que tu es de sexe masculin ?

« Tu... Tu te sentiras mieux, d'ici quelques minutes... »

Il se voile la face. Tant mieux. Tu fermes les yeux. Un souffle t'échappe.

« Je sais. Je suis guérisseur, tu as oublié ? C'est le baume qu'on enseigne de base à tous les apprentis. »

Tu te sentiras mieux, tu le sais. Physiquement, en tout cas. Car mentalement, c'est un maelström. Très vite tu t'écartes de lui, sitôt le baume posé. Ton regard fuit vers le sol, vers la rue principale, éclairée. Coral ne doit pas être très loin. Mais tu ne le rappelles pas. Ce serait faire rappliquer Azira, et tu ne le veux pas.

D'ailleurs, lui-même commence à se dire qu'être seul avec un esprit comme elle s'avère être une bien mauvaise idée. Il reste figé, comme une statue de sel. Ses pensées travaillant à toute allure, mais un frisson inexplicable remontant le long de son épine dorsale. Ce qu'elle lui dit lui paraît sensé. Mais cela signifierait que Darel est nettement plus âgé qu'il ne le prétend. Et qu'il y a tout un pan d'histoire à découvrir. Il se promet de t'en parler, Nishati. Mais qui sait si Azira ne le convaincra pas du contraire, si cela perturbe ses plans ?

« Je... vois. »

Que peut-il répondre d'autre, de toute façon ?

« La Main Ardente, hein ? Je devais déjà être mort à l'époque. Tu peux m'en parler ? »

Quant à toi, Nishati, tu continues de faire face à Darel. Le silence entre vous deux devient gênant. Puis tu te décides à le mettre en garde contre l'esprit pernicieux qui s'est accroché à lui.

« Hum... Il faut que tu fasses attention, avec ce pouvoir. L'esprit qui s'accroche à toi est maléfique, et il profite de ta puissance, de ton don. »

Tu te décides enfin à le regarder dans les yeux, à vaincre l'espèce de peur de lui transmettre plus qu'un sentiment d'agacement. Tu as peur de lui transmettre, par l'expression de ton visage, ton infinie inquiétude pour un être que tu aimes. Tu te forces alors à adopter une figure plus froide, plus agacée. Il faut dissimuler, Nishati ya Jua.

« Je suis venu pour te prévenir, te mettre en garde. Essaie de ne plus utiliser ton don. S'il te plaît. C'est l'esprit qui l'a... réveillé, d'après ce que j'ai compris. Et tu te mets en danger autant que les autres. Un esprit aussi pernicieux ne s'accroche pas à quelqu'un comme toi sans raison, et j'ai peur que ses actions aient un tout autre but, un but mauvais. Je connais des chamans assez puissants pour pouvoir t'en débarrasser. Permets-moi de t'aider. Je ne te demanderai qu'une seule chose en compensation, Nande'Dareloth. »

Instant de pause. Tu inspires profondément. Ton corps tout entier, et surtout ton visage, t'élance. Il n'y a qu'une chose que tu désires, t'asseoir et te reposer. Mais pas maintenant.

« Oublie Seelen. Une bonne fois pour toute. C'est un souvenir, une chimère qui ne reviendra pas et ne pourra plus jamais le faire. Oublie-la. Par pitié. »
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