Les Guildes d'Aranor
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Les Guildes d'Aranor


 
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 Rihan Elswey

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5 participants
AuteurMessage
Rihan Elswey
Mortel
Rihan Elswey


Messages : 7
Date d'inscription : 12/02/2013

Caractéristiques du mortel
Race/Nation/Guilde: Humain/Akeraï/Alchimiste
Âge: 36 ans (817)
Signes particuliers:

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MessageSujet: Rihan Elswey   Rihan Elswey EmptyLun 11 Nov 2013 - 17:26


Identité



    Nom: Elswey

    Prénom: Rihan

    Surnom:/

    Âge et année de naissance: 36 ans-né en 817

    Race & Royaumes: Humain- Akerai

    Guilde & Rang:
Guilde des alchimistes - alchimiste


Psychologie



    Caractère:(4 lignes minimum)
    Rihan est un acharné du travail, lorsqu'il est fixé sur un but, rien ni personne ne peut l'arrêter. D'ordinaire calme n'allez surtout pas le déranger lors de ses recherches, à moins de vouloir le mettre dans une colère noire. Oh il n'est pas méchant, enfin pas tous le temps, allez boire un verre avec lui à l'occasion, vous pourriez le trouver drôle, intéressant, voir même l'apprécier. C'est un bon vivant ça oui, et il raconte des histoires comme personnes, laissez le et il vous captivera par sa voix, il vous tiendra en haleine tous le temps qu'il parlera, ah ça oui c'est un beau parleur, un séducteur même ! Depuis la mort de sa femme il a développé un humour... particulier dirons-nous, enfin ça vous le constaterez par vous même...
    D'ailleurs parlons-en de sa femme ! L'on peut dire que c'est ce qui le rend dangereux, c'est en effet l'objet de son travail, de ses recherches. Depuis sa mort il s'évertue à vouloir la ressusciter, ses études portent exclusivement sur la création d'un corps parfait pour pouvoir recevoir l'âme de sa bien aimée, car oui il est un peu sorcier aussi, juste un petit peu. Mais pourquoi vouloir ressusciter sa femme me direz-vous ? Par amour ? Et bien... oui et non... Sans doute, cela a été le déclencheur, fou de chagrin il s'est mis en tête l'objectif fou de la ressusciter, il s'est donc plonger avec acharnement dans le travail, ne laissant rien le déranger. Mais au fil du temps, l'amour s'est tari, le défi le passionnant il y a sans aucun doute vu la possibilité de faire une découverte monumentale qui révolutionnerais le monde de l'alchimie, la création du premier humain artificiel... et qui sait, peut être un pas vers la vie éternelle, l'argent est encore une autre motivation, c'est en effet assez important pour lui, mais cela vos le constaterez plus loin ! Oh bien sûr, il doit rester de l'amour dans ses actes, sinon, pourquoi s'évertuerait-il à cacher son âge, à figer son physique dans sa 26ème année à l'aide de nombreuses potions et tonus, si ce n'est pour rester l'homme qu'elle a aimé ? Bien sûr ce n'est pas l'immortalité et ses cellules et organes vieillissent, il est juste une photo de ce qu'il était à 26 ans...
    Et quand est-il de son éthique professionnelle ? Et bien, tous ce qui peut le faire progresser dans son projet est bon à être utilisé, il n'hésite donc pas à, parfois quand c'est nécessaire, utiliser des cobayes humains. Des clochards, des mendiants, des prostitués, des personnes dont on ne verrait même pas la disparition, des rebuts de la sociétés... Bien sûr, il préfère utiliser des cadavres, mais certaines expériences, certaines recherches ne peuvent se faire que sur du vivant !



    Préférences:


Des préférences ? Il aime la viande saignante, l'alcool fort. Il travail en général de nuit, il pense en effet qu'il est plus productif le soir. Que dire d'autre... rien, à vous de le découvrir !


Physique



    Physique: (3 lignes minimum)
    Toujours la même apparence, toujours mes 26 ans, c'est ce que me disait ce miroir, et c'est ce que je voulais entendre. Rester à l'âge de sa mort, garder cette silhouette fine et élancée qui me caractérisait alors, mon corps était plutôt grand et ne pesait pas bien lourd, je  n'était pas réputé pour ma musculature, et pour cause, je n'étais pas un grand sportif, je préférais me plonger dans mes fioles plutôt que de courir ou m’entraîner à longueur de journée. Mes cheveux étaient noirs et longs, assez long pour en faire une queue de cheval, laissant toutefois plusieurs mèches me retomber sur le visage. Ces mèches pouvaient barrer des yeux assez grands, rendus mordorés par les différentes vapeurs de mes produits. Mon nez était assez petit et surmontait une bouche au lèvres fines. En dix ans, et ce grâce à diverse potions, je n'ai pas changé d'un poil, mais malgré tout l'âge se fait sentir sur mon corps, je n'ai pas d'illusion à me faire, même si ça ne se voit pas je vieillis, je ne peux être le même qu'avant...


    Vêtements & Équipements:


Je porte généralement un ample kimono vert et noir ainsi que des geta. De plus je cache dans les manches de mon kimono toutes sortent de choses, allant du simple ingrédient à de petites bombes aux divers effets, en passant par des potions variées, on ne sait jamais sur quoi l'on peut tomber en ce promenant !


Histoire



    Un gémissement déchire la nuit, et les murs du taudis tremblent.
    Un gémissement déchire la nuit, et le ciel pleur dehors.
    Un gémissement déchire la nuit, et le froid pénètre chacun de mes os.
    Un gémissement déchire la nuit, et j'attrape ce vieux livres mité.
    Un hurlement déchire la nuit, et je me plonge dans la lecture pour l'oublier.

    Un homme ouvre la porte, il sent la sueur, ils sentent toujours la sueur quand ils sortent. Il ébouriffe mes cheveux et tend la main vers le livre, j'enroule mes bras autour, il n'aura pas mon espoir. Il attrape le livre.

    «L'alchimie, la réalisation des rêves », lit-il.

    Il émet un soupir dédaigneux et jette le livre dans la boue. Je me jette dessus et l'essuie. Ce livre réglera nos problèmes, ce livre me promet un avenir meilleur, loin de la pauvreté . Ma mère sort peu après et me dit de rentrer d'une voie éteinte, comme si elle n'était pas ici. J'aimerai parfois qu'elle sorte de cet état, qu'elle me prenne dans ses bras comme le ferait toutes les mères avec leur garçon de 6 ans. Mais elle ne le fait jamais, elle elle fait des choses avec les hommes contre un peu d'argent, pour me nourrir. A 6 ans j'ai déjà compris la chose la plus importante ici bas, l'argent fais le bonheur et il faut être prêt à tout pour en gagner.

    Je sers mon livre contre moi, il m'assure un moyen pour être heureux.

    Chaque jours c'est la même rengaine, je passe mes journées seul dehors , toujours avec les mêmes guenilles boueuse. Parfois des hommes me donnent des pièces tandis que je déchiffre difficilement mon vieux livres, pensent-ils que je suis un mendiant ? Ou reconnaissent-ils le fils de celle qui prend soin d'eux le soir ? Mais un jour je le sais, un jour un homme viendra et m'emmènera étudier les mystères de l'alchimie, un jour un homme m'apprendra comment créer de l'or et je ne serais plus jamais pauvre ! Un jour ! En attendant je lis.

    Ça recommence, on frappe à la porte du taudis. Ma mère s'est refait un semblant de beauté, illusion qui contentera l'homme de ce soir. Elle ouvre la porte, je me lève pour sortir,  comme chaque soirs.

    L'homme entre, je ne le reconnais pas, un nouveau ? Ma mère me pousse dehors, mais pour la première fois le client me retient.

    «  Je veux qu'il reste »

    Je frissonne, j'ai toujours redouté que cela arrive. Je regarde ma mère, va-t-elle le laisser faire, va-t-elle s'interposer ? Les secondes défiles, semblables à des heures, puis enfin elle parle :

    « Il ne fait pas parti des services que je propose »

    Puis elle me pousse dehors sans ménagement et ferme la porte, c'est reparti pour un tour.

    La pluie commence à tomber, un déluge s'annonce, le temps défile et vient le tonnerre. Quelque chose cloche, c'est différent de d'habitude, il n'y a pas de cri, du moins il n'y en a plus. Les minutes passent, avec pour seules compagnes l'attente et le silence, je suis trempé jusqu'aux os, enfin la porte s'ouvre, l'homme sort, m'ébouriffe les cheveux et s'en va sans un regard en arrière. Je me lève et rentre dans la maison... pour y contempler l'horreur, elle était entendu sur le sol dans une marre de sang, le visage ravagé, elle m'avait abandonné, j'étais désormais seul..

    *
    *                       *


    Les année passent, des années dans la rue à mendier et voler, des années à lutter pour survivre, en général les orphelins d'Akerai ne font pas long feu. Je ne mange pas toujours à ma faim, rarement même. Mon espoir disparaît peu à peu, l'alchimie... quelle bonne blague ! Combien y a-t-il de chance qu'un maître vienne me prendre sous son aile ? Les années passées dans ces rues boueuses qui m'ont appris la dure réalité des choses. Désormais je ne fonde plus ma survie sur l'apprentissage d'une hypothétique science, désormais je vole, je mendie...


    *
    *                       *

    Une sombre ruelle, un homme ivre, un objectif : sa bourse. Je me tenais dans les ombres, gamin de 12 ans attendant le moment pour agir, une bourse pleine me permettrait de me nourrir à ma faim durant une semaine. Je tremble, mon cœur s’emballe, je serre mon couteau comme un talisman, je ne l'a jamais utilisé et compte continuer dans cette voie mais sa présence me rassure.

    Ça y est, l'homme se met en mouvement, il passe devant ma cachette, le moment est venu, je surgis des ombres et le bouscule, au même moment je saisis la bourse convoitée, rapide et discret. Soudain je sens une main me retenir, l'homme m'a attrapé, il m'attire vers lui d'un mouvement sec, je tente de résister mais en vain. Je me débats tandis qu'il tente de m'immobiliser, un violent coup me sonne, puis un autre, je me sens plaqué sur un mur, la main me serrant le cou. Mes yeux se révulsent, je commence à suffoquer, je sens ma vie s'échapper. Dans un ultime sursaut je parviens à porter un coup à l'homme, il me lâche, j'en profite pour le pousser et m'enfuir.

    A mon grand étonnement je ne l'entend pas me poursuivre, je me retourne un instant, je le vois, il est adossé au mur, quelque chose dépasse de son ventre. Il tient cette chose de ses deux mains, dans un horrible bruit de succion il tente de s'extirper, il pousse un horrible cri. Macabre curiosité, je me rapproche de l'agonisant, pour mieux voir, au premier coup d’œil l'horreur me prend, je réalise ce que j'ai fait. Une grande barre de métal transperce son estomac, ces yeux sont révulsés, une écume rose perle à ses lèvres... et son sang  coule, intarissable. Je recule en bégayant, en m'excusant, en me justifiant, autant pour moi même que pour lui. Lui aussi parle, ça voit est presque inaudible, il me maudit, un flot de malédiction s'échappe de sa bouche, et il continu jusqu'à ce que sa vie s'achève.

    Il est là, épinglé contre le mur, ses mains tenant la barre, en train de me fixer de ses yeux blancs. Je regrette, je veux faire machine arrière, je ne sais pas quoi faire, je n'arrive pas à bouger et pourtant il faut m'enfuir, la garde va finir par trouver le corps... Mais tous ce à quoi je pense est le fait que j'ai tué un homme, tout ce dont je ressens est du regret.

    L'air se refroidit peu à peu, très vite une atmosphère glaciale se met en place, à chacune de mes expirations un nuage de buée ce forme, je frissonne. Le froid s'intensifie, la barre encore trempée de sang se met à geler. Je prend peur, que se passe-t-il ? Les malédictions ? Soudain le vent souffle, un vent cinglant qui transperce mes os. Et soudain il est là, l'homme que j'ai tué, il se tient au-dessus de son corps, son regard remplit de haine, il s'avance lentement vers moi, en silence. Une nouvelle bourrasque me fait revenir à mes esprits, Je m'enfuis avant que la chose ne m'attrape, mais je la sens derrière moi, elle me poursuit.

    Je sors en trombe de la ruelle, espérant trouver de l'aide, une personne, je lui demande de m'aider mais elle m'ignore. Je me remets à courir, les gens ne semblent pas remarquer le spectre, serais-je le seul à le voir ? Je sens la chose se rapprocher de moi, je sens son souffle glacial sur ma nuque. Soudain quelque chose de dur arrête ma course et me fait tomber, un homme, grand et musclé au visage marqué par les ages et encadré d'une barbe et de long cheveux noirs, sans un mot, sans même un regard vers moi il sort une fiole et jette le contenu sur le spectre, un cri de douleur à glacer le sang retentit, puis l'entité disparaît, balayé de notre monde. Je ne me souviens pas de ce qui s'est passé ensuite, je me suis évanoui, exténué par les événements.

    Où suis-je ? Une chambre sombre et poussiéreuse, les murs suintant d'humidité. Je tourne la tête, un homme est penché sur un bureau, il se tourne vers moi.

    « enfin tu te réveilles . Dit-il d'une vois rauque, je le reconnais, c'est l'homme de la ruelle.

    - J'suis où ?
    - Dans une chambre de la taverne du pendu
    - Pourquoi m'avez-vous emmené ici ? Vous voulez une récompense pour m'avoir sauvé ? J'vais pas me laisser faire !
    - Hola, du calme mon garçon, je voulais juste te parler de deux-trois choses, dis moi, sais-tu ce qu'étais la créature qui te poursuivait ?

    Ma curiosité est piquée, mais je décide de ne pas lui répondre, qui est-il au juste ? Avant tout je dois en savoir plus sur lui

    - Et pourquoi vous le dirais-je ? Qui êtes vous au juste, vous avez fait un truc bizarre à cette chose, vous devez être un sorcier ou un truc dans le genre et on m'a toujours dit de ne pas faire confiance à ceux qui utilisent la magie, ils attirent le mauvais œil, d’ailleurs j'suis sûr que c'est à cause de vous que la créature est apparue !

    Il sourit d'un air amusé :

    - Très bien, on dirait que pour que tu m'accordes un minimum de ta confiance il va falloir que je te réponde, je m'appelle Dempsey Vilion, et tu as raison je suis bien un sorcier, et avant que tu ne m'accuses ce n'est pas moi qui l'ai fait apparaître mais toi.
    - Moi ? Dis-je étonné. Mais je n'ai aucun don dans ces domaines.
    - Le seul fait que tu ais put voir ce spectre en est la preuve garçon.  

    Je ne sais plus quoi dire, assommé par les dires de l'inconnu, je n'ose même pas le contredire . Il profite de mon silence pour sortir une pipe étrangement longue de son manteau, un très bel ouvrage, d'un bois si noir qu'on aurait put le croire en obsidienne, sculpté pour former un dragon. Il la porte à ses lèvres et en tire une longue bouffée, la fumée qu'il recrache est bleu électrique. Il fume encore et enfin rompt le silence

    - Ça te dirait de venir avec moi ?

    Je le regarde sans comprendre, pourquoi veut-il m'emmener ?

    - Et pourquoi ? Vous voulez me vendre dans l'un de ces bordels ? C'est comme ça que vous gagnez votre vie ? Vous sauvez des gosses pour ensuite les prostituer ? Ça ne marchera pas avec moi !

    Il éclate de rire :

    - T'as de l'imagination garçon ! Non, je voudrais faire de toi mon élève.
    - Votre élève ? Vous voulez donc faire de moi un sorcier, je refuse, cela ne m'attirerai que des ennuis.
    - Qui a parlé de sorcellerie ? Je suis avant tout alchimiste !

    Un alchimiste ? Mes yeux s'embuent de larmes, comment cela était-ce possible ? Au moment où je perd espoir, où j'oublie ce rêve insensé voilà qu'une occasion se présente.

    L'homme se lève et se dirige vers la porte. « si tu es d'accord, rejoins moi demain au porte de la ville, nous partirons à l'aube. »

    *
    *                       *


    Les années passèrent à une vitesse folle, je commençais par réapprendre les bases, mathématiques, grammaire... Au bout d'une année j'avais rattrapé mon retard, en 2 ans j'étais à un niveau supérieur aux enfants de mon âge. Ainsi passèrent 5 années de travail incessant, 5 années écarté de toutes villes, à vivre en ermite. C'est au bout de ces 5 ans que je me rendis pour la première fois à l'Académie...


    *
    *                       *

    De notre point d'observation l'on surplombe toute la ville, nous sommes au sommet du monde. Devant nous l'académie se dresse majestueusement, véritable temple du savoir, une bibliothèque immense contenant les connaissances des alchimistes depuis la découverte de cette science. L'édifice dégage une aura qui lui donne un aspect sacré, il nous écrase de sa prestance, nous réduisant à a la taille de simples insectes.

    « A partir d'aujourd'hui, c'est ici que tu étudieras »

    Je regarde mon maître, étonné.

    « Comment ça, vous voulez dire que l'on va rester ici ? Je croyais que vous détestiez cet endroit.

    - Ai-je dit que moi je restais ? Non, il est temps pour toi d'étudier avec d'autres personnes, d'apprendre de nouvelles choses, je t'ai enseigné les bases, profite de tes 5 années dernières années pour parfaire ton savoir.

    Je ne comprend pas, ai-je fait quelque chose de mal ? Pourquoi veut-il m'abandonner, lui qui m'a donné l'espoir, lui que je considère désormais comme un père.

    - Je refuse, vous avez encore des tas de choses à m’apprendre, aucuns de leur enseignants ne vous arrive à la cheville.
    - Et pourtant, tu vas rester ici, je ne te laisse pas le choix, ce que tu as appris de moi est plus que suffisant. Et puis il te serait bénéfique de rencontrer de nouvelles personnes, de nouveaux point de vue. Élargis tes centres d'intérêts, je t'ai enseigné les choses qui m'intéressaient. Le contact avec d'autres alchimistes est important, chacun mène différentes recherches, un alchimiste évolue grâce aux autres.
    - Restez avec moi au moins les premiers mois, le suppliais-je tandis que mon estomac se nouait, je ne connais personne ici, où allez ? Comment fonctionne l'académie, vous ne pouvez me lâcher dans un endroit inconnu comme on abandonne une expérience ratée .
    - Et pourtant c'est ce que je vais faire, tu vas devoir te débrouiller, t'adapter. Ne t'en fais pas, j'ai déjà rempli les formalités pour ton inscription, il ne te reste plus qu'à te présenter le cinq de ce mois. En attendant je t'ai loué une chambre à la taverne de la cigogne dorée.

    Il me lance une bourse remplit d'or, avec un clin d’œil.

    - Voila de quoi subvenir à tes besoins, peut être se reverra-t-on un jour, lorsque tu auras obtenu ton titre d'alchimiste.

    Et sur ces paroles il s'en va, m'abandonne, je reste là un long moment, perdu, comment vais-je faire  sans lui ? Celui qui m'a apprit à aimer l'alchimie, que ce n'était pas simplement une question d'or et de plomb, celui qui m'a montré les réponses que de simples formules peuvent apporter, celui qui m'a donné le plaisir de la recherche, il m'a tout apprit, m'a fait découvrir un univers dont je ne soupçonnais pas l'incroyable complexité. C'est avec un goût amer que je contemple cet homme que j'idéalise disparaître de ma vie, le reverrais-je un jour ?

    *
    *                       *

    Je fis comme Dempsey me l'avait dit et commençait mes études avec d'autres personnes, pour la plus part des rapaces près à tout pour réussir, ne s'occupant que de leur petites personnes et tentant d'écraser celui qui leur faisait de l'ombre. Et ainsi les années passèrent, de l'alchimie je découvris bien d'autres facettes, au bout de cinq ans d'études j'eus mon diplôme haut la main.

    Mais c'est surtout durant ces années que je la rencontrai.  Ma Sévère, celle qui ravit mon cœur et qui s'amusa avec en repoussant mes avances. Elle était de ces beautés qui semblaient fragiles au premier abord mais qui cachaient une force de caractère insoupçonnée. Comment vous la décrire ? Elle n'était pas de ces femmes dont la plastique transpirait le faux, de ces femmes qui se sentaient le devoir de plaire à tous. Non, elle était vrai, ne cachait pas ses imperfections mais au contraire les mettait en valeur. D'idole inatteignable elle devint ma femme.

    Elle me fit découvrir des horizons magnifiques, j'aimais ses silences qui en disaient plus long que tous les mots qu'elle auraient put dire, j'aimais son intelligence, son humour empreint d'une ironie sans pareille, mais plus que tout j'aimais ses yeux, habituellement si tristes, qui s'enflammait à chaque fois qu'ils croisaient les mieux. Au fil du temps elle devint mon opium, sa présence m'était tout autant nécessaire que l'air que nous respirions. Comment vous décrire ce qu'elle fut pour moi ? Cela me semble impossible tant elle prit de ma place de ma vie.

    Mais toute les choses ont une fin, même elle qui me semblait éternelle.

    *
    *                       *


    Il est tard, depuis combien de temps suis-je enfermé dans mon laboratoire ? Une journée, deux ? Le temps semble s'être arrêté, comme toujours lorsque je me concentre sur mes expériences.

    Après l'obtention de notre titre d'alchimiste, Sévère et moi avions monté une petite boutique qui suffisait à subvenir à nos besoins et à mettre en œuvre nos expériences. Nous avions chacun notre laboratoire, la règle étant qu'il nous était interdit de pénétrer dans l'espace de l'autre. En effet un laboratoire à cette chose particulière, voir même sacré, qui fait que tout les espoirs de l'alchimiste si concentrent, et de ce fait il ne doit être violé sous aucuns prétextes. Cette règle nous l'observions à la lettre et jamais ne l'avions transgressée.

    La salle est bruyante, des sifflements aiguës des machineries libérant leur vapeur, l'ébullition de nombreux produits, si bruyant que je n'entends même pas le souffle de ma propre respiration. Je le sens, j'y suis presque, j'ai presque découvert comment transformer le plomb en or, ce que tout alchimiste à rêvé de faire, et pourtant il me manque une chose, une toute petite chose qui a le don de me faire enrager, est-ce pour cela que je ne suis pas sorti, que je n'ai même pas prit la peine de me nourrir, est-ce à cause de cette frustration ? Mais je le sens, la réponse est là, juste sous mon nez.

    Je m'accorde une pause, allume une cigarette, attendant la fin d'une distillation particulièrement difficile. Mes yeux se ferment tout seul, je sens la fatigue peser sur mes épaules, mais je ne peux pas dormir, pas maintenant, un moment d’inattention et tout sera foutu . L'on n'y voit plus rien dans la pièce tant la fumée dégagé par mes expériences est dense, de nombreux livres, fioles, et autres objets en tout genre jonche le sol.

    Si fatigué, je n'entend même pas les quelques coups donnés à ma porte, si j'avais répondu les choses se seraient-elles passées autrement ? Mais je ne les ai pas entendu, pas plus que le grincement du bois tandis que cette porte s'ouvre et que l'on franchi le seuil de mon sanctuaire. C'est Sévère, elle se retrouve devant moi, semblable à un fantôme au milieux de cette fumée.

    Pourquoi est-elle là ? A-t-elle oublié la règle que nous nous sommes imposée, peut être aurais-je réagit différemment dans d'autres circonstances, mais sous l'effet de ma frustration, de ma fièvre, de mon obsession à propos de ce rêve sur le point de se réaliser, mon sang ne fait qu'un tours.

    L'altercation est violente, les mots sont durs, je me fiche de ces excuses, de ces explication, tout ce qui compte pour moi est désormais cette fureur aveugle qui me rend sourd, si sourd que je n'entend pas le sifflement de ma machinerie s'accélérer dangereusement. Elle se met à pleurer, si je continus quelque chose va se briser, mais sur le moment plus rien ne m'importe.

    Et soudain l'apocalypse se déchaîne, mes machines explosent, je suis propulsé contre une table, le choc me faisant sombrer dans l'obscurité.

    Je me réveille difficilement, brûlé et meurtri, mes os semblent être réduit en poussière tant la douleur est forte. Je constate la catastrophe, mon beau laboratoire mon sanctuaire, ce n'est plus qu'une ruine fumante. Et au milieu de cette ruine je l'aperçoit, ma Sévère, couché, un morceau de bois lui transperçant le ventre. Je me rapproche difficilement d'elle, elle ne respire plus. Des larmes emplissent mes yeux, non, je refuse la réalité, c'est impossible que ça ce finisse comme ça, cette femme que j'aime tant ne peut mourir d'une faon si idiote, je le refuse. Un cri d’agonie s'échappe du plus profond de moi tandis que je berce son corps sans vie, formulant de sourdes prières pour qu'elle me revienne.

    En un instant j'ai tout perdu, et c'est entièrement ma faute, voilà l'horrible vérité...  

    *
    *                       *


    Suite à cet incident, une nouvelle année passa, une année de débauche. J'avais abandonné mes expériences, me contentant de vendre des filtres d'amours bas de gamme pour que ces messieurs puissent contenter leur dame. Je passais la plus part de mes soirées à la taverne, et les rares fois où j'étais chez moi je me contentais de broyer du noir. Mais c'est au bout de cette année qu'un nouveau but se présenta, un espoir infime, pratiquement inexistant mais auquel je m'accroche désespérément depuis...

    *
    *                       *


    Affalé dans un fauteuil aussi inconfortable qu'ancien, je suis plongé d'un un très vieux livre qui avait appartenu à mon maître. Cela faisait très longtemps que je n'avais pas été à ce point concentré sur quelque chose, à chaque page je me sentais sortir un peu plus du gouffre. J'ai désormais un nouvel objectif, aussi fou qu’insensé, une objectif rendu possible par des dons que j'avais oublié mais qui sont en moi.

    La résurrection, était-ce aussi fou que ça ? En théorie il est possible de recréer un corps humain, la composition a été trouvé il y a bien longtemps, seul la méthode manquait. Les deux problèmes étant:la formation du corps, et l'essence de la personne, faire revenir ses souvenirs, son caractères, ce qu'elle était avant de mourir, et je pouvais faire cela. En effet, je les ai oublié mais des talents de sorciers sommeillent en moi. Et si je lui créais un corps comme réceptacle de son âme ! Plus j' pensais et plus ce rêve fou me semblait possible. Ma décision est prise, il est temps de se mettre à la sorcellerie...


    *
    *                       *


    Et me voilà tel que je suis aujourd'hui, une apparence de 26 ans pour un vieil homme, grâce à la consommation de nombreux produits bien sûr.
    Je me suis immergé pendant plusieurs années dans les sciences occultes, devenant ainsi un expert dans ce sujet.
    Peu à peu l’excitation du défi a prit le pas sur l'envi de la revoir. Je retrouvais le plaisir de l'alchimie, surmonter un problème pour être confronté à un autre, et ainsi de suite. Mes recherches avaient été considérées comme immoral auprès des anciens de l'académie, au diable ces vieux fous, je les mènerais seul, sans financement, en secret, nous étions à l'aube d'une nouvelle ère et j'allais en être l'instigateur....  




    Autre



      Don & Particularités:
      Possède des dons de sorciers, dans la théorie c'est un expert, il sait tout ce qu'il y a à savoir et bien plus encore. Mais il n'a jamais invoqué d'esprit définitif, les seuls qu'il ait utilisé ont en effet été des cobayes pour ses recherches, ne voyant que ce talent comme un outil. La particularité de son don est qu'il lui permet de ramener les esprits du royaume des morts.
      Il possède une méthode bien particulière pour maîtriser ces esprits. Il a tout d'abord essayer de les soumettre par la force, ce qui fut un cuisant échec qui faillit lui coûter la vie. Après ce raté, il se mit à chercher un moyen de les calmer, de les vider de leur énergie. Il a finit par trouver une plante qui,lorsqu'elle est brûlée, permet de calmer les esprits, de les rendre inoffensifs . Bien sûr cette méthode est dangereuse, pas assez de fumée et cela n'aura aucun effets, trop de fumée et Rihan sera lui même affecté par la plante.
      Enfin bref, une fois les esprits calmés, et avec un peu d'effort mental, il peut les contrôler pour faire des expériences dessus. Quelles expériences ? Et bien, les tester dans différentes situations par exemple, il pourrait ainsi les immerger dans un aquarium pour voir comment ils réagissent sans air et dans un milieu aquatique, ce ne sont pas les idées qui lui manque.
      Et une fois que l'esprit devient inutile, que lui arrive-t-il ? Pourriez-vous vous demander. La réponse est très simple, il le fusionne avec un cadavre et le brûle ou le plonge dans un bain d'acide, ainsi l'esprit disparaît à jamais. Cette solution peut paraître cruelle mais bon...


      Autre:


Dernière édition par Rihan Elswey le Dim 1 Déc 2013 - 23:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Rihan Elswey   Rihan Elswey EmptyMar 12 Nov 2013 - 10:16

Rihaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaanounet ! <3

*se racle la gorge* Pardon. Salut Rihan ! Enfin la voilà cette présentation tant attendue !

Super ! Bien écrit, fluide et tout. Je ne vois rien qui cloche personnellement, je me re pencherai dessus plus minutieusement (pas entre deux cours quoi)

Moi je n'ai rien à redire. Voyons voir ce que qu'un autre membre du staff pensera.
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Leïna Liuwën
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MessageSujet: Re: Rihan Elswey   Rihan Elswey EmptyMar 12 Nov 2013 - 17:06

Eh bah ENFIN !
/meurt/
De même, je trouve que c'est une jolie présentation.
Je suis impatiente de te torturer dans un rp, rihandoudoursounet <3
Ou le contraire, hein, quoique c'est moins cool... dépend ud point de vue...
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Philip Sartin
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MessageSujet: Re: Rihan Elswey   Rihan Elswey EmptyMar 12 Nov 2013 - 18:00

Eh bien pour moi c'est presque tout bon. J'aurais cependant apprécié quelques détails quant à l'usage que fait Rihan de la sorcellerie. Notamment savoir s'il a capturé des esprits particuliers, la façon dont il les utilise, ce genre de détails!
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Talis d'Akeraï
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MessageSujet: Re: Rihan Elswey   Rihan Elswey EmptyMer 13 Nov 2013 - 14:56

Et oui car la sorcellerie est très complexe... (quoi quoi ?! oui je sais je dois encore faire mon boulot >.<)

Bienvenue, enfin on peut te le dire, mon cher filou :D
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Philip Sartin
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MessageSujet: Re: Rihan Elswey   Rihan Elswey EmptyLun 2 Déc 2013 - 16:45

Validé! Tu peux désormais rp (enfin!).
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