Les Guildes d'Aranor
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 Ankii Narow

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5 participants
AuteurMessage
Ankii Narow
Mortel
Ankii Narow


Messages : 24
Date d'inscription : 11/02/2013

Caractéristiques du mortel
Race/Nation/Guilde: Sryle
Âge: 32 ans
Signes particuliers:

Ankii Narow Empty
MessageSujet: Ankii Narow   Ankii Narow EmptyLun 5 Aoû 2013 - 21:28


Identité



    Nom: Narow

    Prénom: Ankii

    Surnom: La danseuse aveugle

    Âge et année de naissance: 32 ans, née en 821

    Race & Royaumes: Sryle

    Guilde & Rang: Guérisseuse / apprentie abandonnée



Psychologie



    Caractère:
    Silencieuse. C'est sans doute la première chose que l'on pourrait dire d'elle, la plus évidente, et aussi parfois la plus dérangeante. Cela ne tient pas qu'au fait qu'elle parle peu, du moins aux créatures physiques, mais aussi au fait qu'elle se déplace sans bruit, sans souffle, comme une pensée oubliée, un esprit. Elle aime le silence, et son esprit malicieux éprouve une forte satisfaction à faire sursauter les autres.
    Ce silence est sûrement ce qu'il y a de plus dérangeant chez elle.
    Elle écoute, comprend, pense, et ne partage que selon ses envies, avec le moins de mots possibles. Il n'est pas difficile d'avoir l'impression en communiquant avec elle d'être méprisé, ou moqué, ou encore rejeté. Ce n'est pas réellement le cas, bien sur, car ce contact, la conversation, l'échange entre deux être physiques, lui procurent une sorte de joie douce et réconfortante.
    Elle n'est simplement pas habituée à parler.

    Malicieuse. Malgré ses penchants pacifistes et amicaux, la jeune femme aime jouer avec ceux qu'elle côtoie et rencontre. Sans jamais entièrement se dévoiler, sans parler et sans se lier vraiment, elle laisse apparaître des aspects séparés de sa personnalité, des mirages qui disparaissent et se transforment quand on pense les atteindre, les comprendre. Elle aime également surprendre, faire peur, mettre mal à l'aise, jouer avec des émotions qu'elle a rarement l'occasion de voir, seule dans la nature. Du moins, « voir »... Elle apprécie d'ailleurs énormément l'étonnement et l'incrédulité générés par l'opposition de sa cécité et de son aisance. Cette malice somme toute relative est pour elle la meilleure façon d'exprimer son affection.

    Elle est également étonnamment curieuse. Elle aime apprendre, observer, réfléchir, mais aussi et surtout enquêter. Sur n'importe quel sujet, à n'importe quelle occasion, et pas nécessairement les plus intéressantes.
    Elle est une sorte de puits à savoir. Un puits égoïste, qui avale tout sans forcément accepter de restituer. Il est très important pour elle de comprendre, de sentir. D'explorer les choses sous tous leurs aspects, sous toutes leurs formes.
    Existantes.
    Absentes.
    Vivantes.
    Mortes.

    Elle pourrait faire une très bonne guérisseuse. C'est du moins ce que pensait Mai Li, son maître, avant qu'elle ne meure par sa faute. Elle sait se montrer douce, appliquer les soins et tenir éloigner la douleur, par ses onguents comme par ses mots.
    Mais elle n'en possède pas le sens moral.
    Loin de là.
    Les guérisseurs respectent la vie.
    Elle aussi, sous certaines réserves.
    Elle ne fait simplement pas la distinction entre son être et le reste du monde. Elle décide elle même du sacrifice des vivants. Souvent des bêtes. Mais rien ne l'empêche vraiment de s'en prendre aux autres.
    Oh, ce n'est pas par méchanceté, loin de là. C'est par curiosité. Par soif de connaissance. Parce qu'elle veut apprendre, comprendre. Parce qu'elle veut être efficace.
    Elle n'aime pas tuer, cependant. Pas souvent. Mais quand la curiosité, l'envie, est trop grande, il lui arrive de... s'intéresser, si on lui laisse l'occasion.
    En profondeur.

    En réalité, il faut dire que son organisation des priorités est plutôt aléatoire. Il ne faut pas s'attendre à la voir réagir de manière sensée ou explicable, car son esprit demeure fantasque et libre. De plus, mis à part sa peur profonde, elle relativise tout, ce qui la rend capable de voir les bons aspects des situations les plus déplaisantes, et d'apprécier chaque beauté, chaque cadeau de la nature, avec émerveillement. Son âme reste plutôt enfantine, dans le sens innocente, joueuse et curieuse. Son système moral est plutôt différent de la normale, sans qu'il puisse être réellement décrit comme décalé pour autant. D'un point de vue extérieur, il serait facile de penser qu'elle accorde bien trop facilement sa confiance. C'est peut être vrai, en un sens, mais elle n'en tire pas de fragilité, de blessure, si cette confiance vient à être ébranlée, brisée ou trahie. Elle ne se livre jamais entièrement, et trouve donc toujours un sanctuaire intérieur où se ressourcer. Elle possède donc, en quelques sortes, une force et une stabilité mentales assez impressionnantes en leurs genres.

    Dernièrement cependant, elle a connu une passe de penchants suicidaires, et sa capacité à relativiser a commencé à faiblir. Elle est dans une phase d'incertitude, de recherche de repaires.

    Préférences:
    Une eau claire qui ruisselle entre deux rochers. Une herbe douce et odorante, des baies, des champignons et un poisson rôtis. Elle aime un peu tout, et un beaucoup rien, le plus souvent totalement aléatoirement.
    Elle préfère éviter les lieux habités, mais n'éprouve pas de réelle difficulté à envisager la vie en ville. Son système de préférences est entièrement variable et changeant.
    Elle peut, par exemple, détester la tarte aux myrtilles puis décider soudain qu'il s'agit de son plat préféré.
    Enfin, bien sur, elle préfère éviter les situations lui rappelant son passé d'esclave. Mais elle reste assez tolérante malgré tout.


Physique



    Physique:
    On pourrait aisément la confondre avec un fantôme, un esprit errant dans la poussière des chemins. Son corps élancé et sa taille, inhabituelle d'un point de vue humain, lui donnent une allure éthérée, gracieuse, étrange, inquiétante parfois. Elle est pourtant loin d'être fragile : sa vie a été faite de voyages, de courses, de sauts et plus tard, de danse et d'équilibre. Elle est rapide, agile plus que forte, mais se tire facilement des situations déplaisantes. Le plus souvent en employant ses impressionnantes capacités de fuite. Un moment d’inattention de l'assaillant, et elle disparaît, comme une brise, une feuille emportée par le vent, un mirage.
    Un fantôme.

    Malgré sa cécité, sa démarche reste assurée, et elle agit exactement comme si elle voyait normalement. L'hésitation ne la frappe que rarement, lorsqu'un facteur extérieur trouble ses autres sens. Elle a très tôt appris à utiliser ceux-ci pour définir l'espace dans lequel elle évolue, mais la source de cette aisance est en réalité Echo, l'esprit auquel elle est liée. Celle ci prête à Ankii sa vision, en quelque sorte, lui permettant de se repérer sans aucune difficulté. Bien sur, cette vue diffère un peu de celle des créatures terrestres, mais elle lui permet d'admirer les beautés de la nature, trésor sans prix aux yeux de la jeune Sryle.
    Ses longues mains fines et osseuses se terminent par des ongles durs, épais mais sans disgrâce, d'un blanc nacré. Elles les garde plutôt courts, sans les supprimer toutefois. Sa peau reste laiteuse malgré  une longue exposition au soleil et au vent, même si sa douceur s'est estompée au fil des années. Ses cheveux, couleur de neige et de nuage, ruissellent en vagues élégantes le long de son dos, enveloppant ses épaules fines, masquant ses ailes inutiles et ses oreilles pointues. Elle les orne fréquemment de tresses fines éparses, de plumes, et de perles de bois gravé de runes et symboles chamaniques.
    Son visage enfin, aux traits mêlant angles et courbes en une étrange harmonie, n'est pas dénué de grâce. Ses lèvres pleines, à la coloration sombre, s'étirent parfois sur un sourire ravissant.
    Parfois seulement.
    Ses pommettes hautes mettent en valeur ses yeux couleur d’absinthe, aveugles mais étrangement illuminés. Cette couleur, trop claire pour être naturelle, trop brillante pour être occultée, a largement contribué à sa réputation. Elle est la Danseuse aux yeux de fantôme, celle qui voit sans voir.

    C'est du moins ainsi qu'on pourrait la voir si on venait à la croiser au détour d'un chemin, d'une piste à peine tracée.
    Car depuis son évasion, elle fait son possible pour masquer son identité.
    Pour prendre l'apparence d'une humaine.
    Elle garde sur elle une teinture de brou de noix pour ses cheveux, et masque ses ailes sous des couches de vêtements. Sous ce déguisement, elle parvient plutôt bien à maintenir l'illusion, même si elle n'a pas encore eu l'occasion de s’entraîner vraiment.

    Vêtements & Équipements:
    Elle s'est enfuie en n'emportant sur elle que son harpon d'os blanc et ses vêtements de danseuse.
    Le premier est le lien qui la rattache au seul  esprit qu'elle supporte encore, Echo. Il lui a été légué par son maître. Il est recouvert de runes bleutées et de symboles chamaniques. Ankii ignore tout des circonstances qui ont pu forcer l'animal esprit à se lier avec cet objet, et ne connaît pas même la nature exacte de ce lien. Elle suppose qu'il agit comme une sorte de laisse, sans aucune certitude.
    Elle a adapté ses amples vêtements et ses voiles multiples aux voyages en forêt. L'improbable longueur du tissus de sa robe lui a permit de confectionner un pantalon ample, noué aux chevilles et à la taille par des lambeaux issus de ses voiles. Elle s'est aussi fabriqué une sorte de capeline, longue et comprenant un capuchon, pour masquer ses ailes et ses cheveux si elle venait à croiser du monde.



Histoire


Un petit journal corné est posé sur la dernière planche de la bibliothèque, couché entre un vieux manuel d'anatomie et un dictionnaire obscure. Étonnée, curieuse, je m'en empare, et l'ouvre, sans réfléchir, sans m'inquiéter.
Ses pages vieillies résonnent d'un soupire ancien, une mélodie lente, à la limite de l'audible, sur laquelle la calligraphie soignée semble danser. Happés par cette valse étrange, les mots commencent à bouger, à vibrer, à s’enchaîner, pour bientôt devenir des images, impressions mouvantes et colorées d'un passé que je n'ai pas connu.


FLASH


L'été règne en maître sur les bords du fleuve. Les herbes hautes ondulent sous la caresse du vent, accrochant les débris d'ambre du soleil mourant pour les rejeter dans les le creux des vaguelettes noires, plus loin.
Monde de reflet, monde de mirage. Monde de magie, intangible mais évidente.
Monde fenêtre, ouverte sur une scène de fête. Là, de l'autre côté du fleuve, un peuple est en joie.
Les lanternes tremblent au bout de leurs perches, libérant lumière et parfums dans l'air du village éphémère des sryles. Les rires résonnent, mêlés d'une musique étrange, rythmée, et tous virevoltent,  s'envolent, retombent, léger, ouverts à la vie. Ouverts au monde.
Au milieu de cette agitation, sur une petite place de terre battue, un homme aux ailes bleues et au regard d'hiver sourit, tenant contre son torse le petit corps chaud de sa fille, celle dont l'arrivée est si joyeusement fêtée par ses pairs.

Il ne se doute pas, pas encore.
Et son innocence a quelque chose de touchant.

FLASH

Quelques jours à peine ont passés. Le soleil brille de la même lumière dorée, pas encore tout à fait mort, juste prêt à plonger vers l'horizon, vers la nuit.
Le lieu, en revanche, a bien changé. Le fleuve est plus sauvage, plus discret, caché par les herbes aquatiques, les pierres affleurantes, prenant par endroit l'apparence d'un innocent tapis de mousse.
L'endroit semble éloigné de tout, ignoré des hommes, et pourtant une silhouette s'y déplace, sautillant d'un pied sûr de rocher en rocher, d'îlot en îlot, jusqu'à parvenir près d'un fourré d'apparence inextricable. Là, elle semble hésiter un instant, ombre fragile sous le ciel rougeoyant.
Avec des gestes doux, pleins d'affection, elle défait les sangles qui bandaient son dos et ses épaules, pour déposer le harnais de tissus coloré qui emmaillote son chargement sur un gros rocher.
Pas son chargement. Sa fille.
Celle ci ne réagit pas, ne pleure pas, ni rit pas. Elle se contente de remuer un peu, puis, jugeant visiblement la pierre suffisamment confortable, de fermer les yeux.
Sans un bruit, comme une brise, un fantôme, la jeune mère écarte une liane couverte d'épines et se glisse dans le buisson.
C'est la dernière fois qu'elle voit sa fille.
Elle l'ignore encore, mais quand le soleil atteindra le bord du monde ce soir là, le deuil aura déjà remplacé l'esprit de fête dans la petite communauté.
Et tout sera brisé dans son cœur.

A peine la végétation a-t-elle avalée la sryle que le marais se met à trembler. Doucement d'abord, une vibration ténue, à peine décelable. Puis tremblement franc, fracassant, qui fausse les perspectives, qui terrifie la matière. Les grenouilles plongent, la vie s'éteint d'un coup, s'éloignant prudemment du chemin.
L'enfant, elle, ne peut pas fuir, ne peut pas savoir, ne peut pas voir, et pourtant s'agite déjà, allant jusqu'à gémir un peu.
Et puis, très vite, au moment où les tremblements atteignent leur paroxysme, où les gémissements commencent à devenir cris, l'enfant est soulevée et happée par un tourbillon de force et de vitesse.

FLASH

Mai Li n'aimait pas les marais. Elle n'aimait pas l'eau, elle n'avait pas confiance en ce terrain trompeur. Elle n'aimait pas vraiment l'odeur, non plus.
Mais elle avait besoin de cette plante. Vraiment besoin, et elle ne poussait qu'ici, dans ce marais.
La femme jura en sentant sa botte s'enfoncer dans la boue avec un bruit de succion.
Non, elle n'aimait vraiment pas les marais.
Et ce qu'elle aimait encore moins, ce qu'elle détestait plus que la vase, les herbes, les pièges, les insectes, l'air gorgé d'eau et de parfums moites et putréfiés, c'était les bêtes. Ce qui vivait là. Ce qui se baignait dans la boue, ce qui se roulait dans la vase, ce qui avait été façonné dans cet air putride.
Pourtant, elle ne se permettait pas de le montrer. Elle faisait de véritables efforts pour cacher son dégoût, retenir ses grimaces. Intellectuellement, elle sentait qu'elle avait réussi à rationaliser son comportement, à se maîtriser, à apprendre à aimer ce milieu.
Mais voilà. Le rejet lui pendait toujours aux tripes, indélogeable, impossible à rationaliser.
Indigne d'une guérisseuse, mais tellement justifié !
Justifié, oui, du moins en sa situation.
Être poursuivie par un buffle des marais dépassant les 200 kilos n'aidait pas vraiment à apprécier les bienfaits des bains de vases qui ralentissaient considérablement sa fuite.
Elle ne savait même pas ce qu'elle avait fait pour mériter ça. Ces bovidés étaient pourtant supposés placides et pacifiques. Alors pourquoi celui ci s'était il mis en tête de la pourchasser, elle, alors qu'elle ne l'avait pas même approché ? C'était à peine si elle l'avait approché, d'ailleurs, occupée qu'elle était à ranger ses nouvelles herbes dans sa besace.
Avec un soupire de soulagement, elle aborda enfin une terre plus solide. Elle n'avait que quelques mètres d'avance sur l'animal, qui soufflait et écumait derrière elle. Elle devait profiter de cette lande de terre pour prendre de l'avance, peut être le semer dans le massif de buissons qui s'étendait droit devant elle, ou dans la forêt, un peu plus loin à gauche.
Elle opta d'abord pour les buissons. Plus proches, plus surs.
Avant de voir les épines.
Et d'entendre les premiers cris.

FLASH

Le soir est tombé.
Les lucioles volettent sans but, dessinant de vastes arabesques dans l'air encore moite de la forêt. Assise au pied d'un arbre, la chamane guérisseuse observe avec consternation le petit paquet qui repose devant elle.
Elle ignore ce qui l'a poussé à prendre l'enfant. Il ne risquait pas grand chose sur son rocher, à tout bien réfléchir. Si elle avait bifurqué en l'entendant au lieu de foncer sur lui, il n'y aurait pas eu de problème.
Mais voilà. Elle l'a, maintenant. Elle l'a et elle ignore ce qu'elle est supposée en faire. Elle n'a jamais eu la fibre maternelle. Oh, des enfants, elle a pu en voir, elle en a même soigné certains. Mais pas aussi jeunes. Non, elle n'a vraiment aucune idée de ce qu'elle est censée faire. Et puis l'enfant ne bouge pas vraiment, elle est pâle, trop pâle.
Alors la chamane fait ce qu'elle sait faire le mieux. Elle la soigne.
La mixture d'herbes et de fruits qu'elle lui fait boire lui redonne quelques couleurs, lui rend un peu de vie. La petite fille gazouille, au creux de son nid de tissus, et la chamane sourit.
Elle n'a jamais été du genre sociale, affectif.
Pourtant, elle a déjà décidé d'adopter ce petit être. De ne pas l'abandonner au premier village venu, comme son instinct solitaire l'aurait voulu. De la garder pour elle.
Son propre être. Son animal de compagnie.
Sa fille, peut être.
Son élève, plus tard.

FLASH

Les saisons ont passé. Les années aussi.
Sur les chemins des plaines de Weranoï, une gamine aux longs cheveux blancs et aux yeux verts comme l'absinthe danse avec la poussière. Derrière elle avance Mai, chargée de ses bourses et sacoches, démarche assurée et sourire aux lèvres.
Elle est fière de sa pupille. Fière de son esprit d'aventure et de sa soif de savoir. Fière de la magnifique enfant qu'elle est devenue. Fière de son raisonnement mature, de l'aisance qu'elle montre déjà dans tous les domaines qu'elle lui enseigne.
Fière de la relation qu'elle, l'asociale, la misanthrope, a réussi à tisser avec la petite fille.
La petite sryle.
Pourtant, un soupçon de regret voile la joie de son regard.
Celui de l'avoir rendue aveugle, le jour où elle l'a soignée.

FLASH

Le printemps étale ses charmes, emplissant l'air de parfums floraux, étourdissants. Assises dans une petite clairière résonnant du chant des oiseaux, baignée d'une lumière irréelle, le maître et l'élève se font face. La mère et la fille.
Elles sont toutes les deux en transe, visage paisible et sourire mystérieux aux lèvres. Pas pour converser avec les esprits, non, il est encore trop tôt. Mais pour aborder leur monde, leur plan, pour apprendre à se connaître elles mêmes. Pour explorer, s'explorer, s'apprivoiser et se maîtriser.
A proximité, sous la voûte courbée des arbres couverts d'or lumineux, sont posées leurs affaires. Quelques sacs, des couvertures, des sacoches débordant d'herbes et d'éclats de verre, et enfin, appuyé contre le tronc d'un arbre, le harpon de Mai.
C'est un objet précieux, très particulier. Taillé dans un long os blanc, il est couvert de runes bleutées qui lui confèrent une aura étrange, magique. Mai Li n'a jamais renseigné Ankii sur les pouvoirs qu'il détenait. Elle doute de le faire un jour.
Ouvrant à demi les yeux, feignant de rester plongée dans sa transe, la chamane observe la jeune fille. Elle doit avoir quatorze ans, maintenant. Le temps passe vite. Trop vite.
Mais la petite apprend. Plus que ce à quoi Mai Li s'était attendue. Elle dévore, elle absorbe, elle intègre. Sans distinction.
Et sans sagesse.
C'est cela qui inquiète la chamane, à présent. Elle reconnaît en la petite toutes les capacités d'un véritable guérisseur. Du moins, le potentiel. Bientôt, dans un an peut être, ou plutôt deux, elle commencera sa formation. Officiellement.
Mais restait le problème de la morale.
Bien qu'aveugle, l'adolescente aux cheveux blancs n'avait aucun mal à se déplacer, à appréhender  son environnement. Pourtant, quand Mai avait commencé à lui enseigner la base des techniques de guérisseur, un problème était apparu. Ankii avait besoin de toucher. D'essayer, de renifler, d'écouter.
D'expérimenter.
Aussi, après leur première leçon, la chamane l'avait retrouvée devant le cadavre d'un petit animal, presque inidentifiable, entrailles à l'air, peau retournée. La vision l'avait choquée, et la discussion qui s'en était suivie l'avait troublée plus encore. Parce l'innocence de la petite, sa vision simple, presque enfantine encore, ébranlait ses certitudes, les questions qu'elle avait repoussé depuis trop longtemps.
Apprendre exigeait des sacrifices, pensait la petite. Elle devait sacrifier une partie de sa mémoire, sacrifier ses principes, ignorer ses instincts. Elle ne voyait pas de mal, pas de différence, à sacrifier une partie de sa conscience, de son innocence, pour approfondir sa maîtrise. Plutôt que de se trouver sans moyens devant de vraies blessures, pourquoi ne pas en créer de toutes pièces ? Voir un peu comment les engrenage de la vie fonctionnaient. Sentir leurs odeurs, enregistrer leurs sons.
Admirable intention.
Seulement voilà. Les guérisseurs ne tuent pas. Pas par curiosité.

Sentant son regard songeur peser un peu trop lourdement sur la silhouette de son élève, Mai détourne le regard et soupire.
Bah, il sera toujours temps de lui apprendre. De la former à ses préceptes. De lui donner la morale, avec le savoir.
Oui, il sera toujours temps. Plus tard.
Retournant à sa transe, Mai Li ferme les yeux.

FLASH

Noir.

FLASH

Surprise, je lâche le livre. Les pages tournent et se déchirent, consumées de l’intérieur par des flammes souples aux doigts d’ombre nommées Souvenirs. Comme un mécanisme devenu fou, les images continuent, même si je ne distingue plus les mots.

FLASH

Noir, peur.
Noir, encore.

Les images ne montrent plus rien, ni paysage, ni odeur, ni son. Juste des idées, là, à la frontière.
La peur d'une jeune femme qui vient de voir mourir son maître.
Sa mère.
Sa sauveuse.

Noir, toujours.
Avec un peu de sang, en fond.

Peut être pas si noir, en fait.
Il fait nuit. Il fait chaud. Chaleur d’incendie, chaleur de larmes.
Le chaud n’arrive pas à masquer le froid. Froid terreur, froid macabre.

Tremblante, incapable de tenir sur ses jambes, Ankii se rapproche de son maître. Elle est aveugle, mais elle sait où se trouve les choses. Où se trouve le corps.
Elle la trouve, enfin. Mais son emprunte n'a plus de vie. C'est un gouffre, une absence sur la toile encombrée de l'univers. Et Ankii apprend à comprendre la mort.
C'est vide.
C'est froid.
Solitaire.

Elle est seule, maintenant.

Les larmes continuent de ruisseler sur ses joues, et la jeune fille, silencieuse, berce le corps de son aînée, libérant ses souvenirs.

Elle tente de comprendre ce qu'il s'est passé.
Elle n'y arrive pas.

FLASH

Tout avait bien commencé, pourtant.
Ce soir là, alors qu'elle venaient de quitter un énième village où Mai Li avait pu prodiguer ses soins,  cette dernière avait décidé de présenter enfin son élève au monde des esprits. Des vrais esprits.
De les lui montrer autant qu'elle pouvait, de lui enseigner la façon de converser avec eux.
La jeune sryle arrivait à la fin de son parcourt d'apprentissage de guérisseuse, et bientôt Mai Li devrait lui faire passer l'épreuve. Et la présenter.
Elle tenait absolument à profiter de ces derniers moments d'exclusivité. L'existence d'Ankii lui était encore totalement dédiée. Elle ne voulait plus la laisser filer.

Elles s'étaient assises au bord d'une rivière, côtes à côtes. Avant de se laisser glisser toutes deux dans la transe. En harmonie.
Et puis Mai Li avait convoqué l'esprit.

C'était à ce moment là que tout avait dérapé.

Oh, il n'était pas méchant. Pas vraiment.
Indifférent, plutôt, oui. Du moins, pendant que Mai Li se présentait.
Avant qu'il ne voit la sryle qui était agenouillée, mains dans le dos et tête baissée, à ses côtés.
L'esprit ne se posa pas de question. Il n'en adressa pas non plus à la chamane, que d'ailleurs, il n'écoutait plus.
C'était un esprit de l'air, un petit, mais teigneux. Pas aimable, et plutôt sanguin, du moins si on peut dire cela d'un être qui n'a pas grand chose de physique.
Il cru, ou du moins il lui sembla, ou peut être simplement il imagina, dans une hallucination étrange, un rêve au bord du temps, que la chamane tenait la gamine en esclavage.
Hors, c'était une Sryle.
Et l'esprit aimait les sryles. Il les aimait beaucoup.
Et puis il lui semblait reconnaître dans les traits de celle ci le visage d'une chamane du nord qui avait perdu son enfant au bord d'un buisson des années plus tôt.

Alors il tua la chamane, et aspergea le monde de son sang.
Et puis il retourna à ses occupations.

FLASH

Une silhouette mince chancelle sur la route poussiéreuse. Silencieuse, comme une ombre instable vibrant dans l'air, elle avance, lentement, vers la ville.
Elle a faim.
Elle pourrait s'arrêter, trouver quelque chose à manger. Elle pourrait chasser, plus personne ne lui interdit.
Elle pourrait boire, aussi. Elle pourrait...
Et non.
Elle avance, elle continue.
Le harpon blanc de son maître serré dans la main, comme un bâton de marche, comme une arme de magicien.
Elle avance.

Et puis elle tombe.

FLASH

Une voix parle dans la nuit perpétuelle de son esprit. Elle ne sait plus où elle est, juste qu'elle est allongée, face contre terre, et que quelqu'un lui parle.
Pas dehors.
Dedans. Dans son propre esprit. Quelqu'un lui parle de l'intérieur.
« Eh, tu m'écrases, là ».
La voix est étrange, étrangère, inhumaine. Plutôt comme un croassement. Un hululement. Un mélange. La fille sourit : c'est amusant. Personne ne peut parler dans l'esprit des autres.
« Cré, moi je peux, et j'vois pas pourquoi je me gênerais. Oh, la sryle, tu m'écrase, pousse toi, aller, lève toi ! Croa. »
Au prix d'un immense effort, la jeune femme réussit à se retourner, visage offert au ciel.
« Fiu, c'est mieux. Au fait, excuse moi, mais je viens de te goûter la joue, je crois. T'as bon goût, tu sais ? Le goût de l'abandon. J'aime bien. »
De lui goûter … ? Sentant enfin qu'il y avait quelque chose d'inhabituel dans cette conversation à sens unique, Ankii rassemble ses esprits et se redresse. Elle tend la main là où elle reposait quelques instants plus tôt, pour n'y trouver que le manche du harpon. Portant la main à sa joue, elle y sent une entaille chaude, humide. Elle sent l'odeur du sang, et elle commence à comprendre.
À comprendre quelque chose qui n'a aucun sens.

Alors une image s'impose à ses yeux aveugles.
Une image qu'elle n'est pas supposée pouvoir voir, et qui pourtant est là, évidente.
C'est un oiseau.
Un oiseau bizarre, pour le moins. Une tête de chouette sur un corps noir, aux plumes huileuses. Pas de bec, mais une gueule et des oreilles de chauve souris. Elle les reconnaît, elle en a exploré plein.
« Mon nom est Echo. Donne moi le tien. »
« Je.. Je suis Ankii. »
« Ce n'est pas ton vrai nom, mais il faudra s'en contenter, j'imagine. »
Tête penchée sur le côté, l'oiseau improbable se rapproche d'elle en sautillant.
« Sais-tu ce que je suis, Ankii ? »
« Un... Esprit ? »
« Un esprit enchaîné, pour être exact.. Oh, fais pas cette tête, je ne vais pas te manger. Même si tu as bon goût. »
La jeune fille ne se détend pas pour autant. Elle hait les esprits. Elle les déteste. Et pardessus tout, elle les craint.
« Tu sais quoi ? Tu m'amuses. Ça fait longtemps que je suis là, contrainte à me limiter à cette partie du monde, à surveiller les propriétaires de ce bâton. Ils ne sont pas franchement drôles, pour la plupart. Étaient. Sans importance. »
L'oiseau se rapproche encore, emplissant son champ de vision.
« Mais toi, tu me rappelle Mai. Tu es amusante. Désespérée. Et ta vie est des plus ... divertissantes. On ne croise pas tous les jours un chaos pareil. C'est pour ça que je vais faire un peu plus pour toi que pour les autres. Mais en échange, il faudra m'amuser. »
« Comment tu comptes m'aider ? »
« Tu vas voir. »
L'oiseau disparaît de son esprit, dans une avalanche de croassement-rire.

Et Ankii voit.

FLASH

Mais les bienfaits semblent ne plus vouloir durer plus de quelques jours dans la vie de la jeune sryle. A peine s'est elle habituée à la « vision » que lui a offert Echo, tenant plus du sonar que de la véritable vue, que son destin se trouve à nouveau brisé.
C'est la première fois qu'elle entre dans une cité de cette taille sans la présence rassurante de son maître à ses côtés. Elle n'a pas vraiment de projet, peut être trouver un guérisseur qui pourrait terminer sa formation, la présenter, lui offrir un avenir. Peut être. Mais elle ne sait pas où les trouver.
Alors elle cherche, errant seule dans les rues, ignorants le poids des regards qui pèsent sur elle, sur sa silhouette haute, fine, sauvage, sur ses courbes pourtant discrètes, sur ses cheveux blancs et l'extrémité de ses ailes, qui dépassent de sa tunique.
Trop confiante. Elle a toujours été trop confiante.
Et elle ne connaît pas encore la nature des hommes.

Cela ne va plus tarder.
La connaissance va s'imposer à elle.
Encore une fois.

FLASH

Le temps a passé, emportant avec lui une partie de l'innocence et de l’enthousiasme d'Ankii.
Elle n'a pas trouvé les guérisseurs.
Pas à temps.

FLASH

Le décor a changé. Ce n'est plus une ville aux ruelles sombres et crasseuses, ce n'est plus une plaine, une rivière ou une forêt.
C'est un bordel.
Oh, pas une de ces maisons de passe sordides, aux murs écaillés et aux chambres miteuses. Non, un bordel plus luxueux, avec coussins brodés et colonnes de pierres blanches.
Cela fait quatre ans qu'Ankii y réside, maintenant. Elle n'a pas exactement la même fonction que les autres filles. Elle, elle est là pour le plaisir des yeux, pas pour celui du corps. Pas toujours. Seulement pour ceux qui payent bien.
Elle a appris à danser, à chanter. C'est toute sa vie à présent : danser chaque soir, selon l'envie des clients, ailes déployées dans son dos nu, comme des voiles ancrés à sa peau pâle. Voltiger d'un pied léger, endurant les regards lourds d'envie.
Et soigner ses compagnes. Parce que toutes n'ont pas sa chance, et que beaucoup endurent, malgré les gardes, malgré les surveillances, des humiliations sévères et des contusions régulières. Alors Ankii les soigne.
Pour cela comme pour son physique rare, Ankii est devenue précieuse aux yeux de ses propriétaires. Parce que ce c'est bien ce qu'elle est, maintenant : une chose, un objet. Une créature qu'on nourri, qu'on regarde mais que personne n'aime vraiment.
Un oiseau en cage.
Sans espoir, sans désir, sans avenir.
Sans rêve.

FLASH

Et puis elle le rencontra. C'était un client, un nouveau, un de ces jeunes qui conserve encore un éclat touchant de lucidité et de pudeur au fond du regard.
Elle avait dansé pour lui, ce soir là. Devant d'autres aussi, certes, mais en pensant à lui seul, et en le regardant, une danse pour s'évader un peu de ce qui était devenu son quotidien. Une danse pour retrouver son innocence, sa liberté.

Et elle l'avait touché.
Terriblement touché.

Si terriblement que cette nuit là, il était mort pour elle.

FLASH

Les lumières du bordel filtrent encore au travers des arbres. Ils ne sont pas encore assez loin.
Pourtant c'est la première fois depuis une éternité que la Sryle goûte ainsi à l'air libre. Elle n'a pas vraiment d'espoir, elle ne s'attend pas à réussir. Ils finiront par se rendre compte que la lanterne de la chambre a disparu, que la porte est verrouillée, que la fenêtre est grande ouverte, et qu'eux ne sont plus là. Tôt ou tard. Sûrement tôt.
Et ils les rattraperont.
Mais avec un peu de chance, elle parviendrait à mourir. À se faire tuer. Elle se jetterait sous une arme, se précipiterait sous une épée ou une flèche. Elle n'aurait pas à y retourner.
Elle serre sa main autour de son harpon, qu'elle a réussi à conserver comme accessoire de danse.
Elle pourrait en finir là, maintenant.
Mais il reste une chance.
Il reste un espoir.

Devant elle, le jeune homme se retourne, sourit en la voyant.
C'est lui qui a eu l'idée folle de cette fuite dans les bois. Alors qu'il ne la connaît même pas.
Quel idiot.
Mais il est touchant.
Vraiment touchant.

Regard déterminé, Ankii accélère, alors que les premiers cris résonnent du côté de l'établissement.
Ce ne serait plus très long, maintenant.

FLASH

La première flèche l'avait heurté à l'épaule.
La deuxième au genoux.
La troisième s'était fichée dans un arbre, juste à côté de sa tête, alors que la quatrième perforait un de ses poumons.
Il avait mal.
Il ne voulait pas mourir.
Il était jeune, encore, plein de rêve, plein d'illusions. C'était sans doute ce qui l'avait perdu.
Quelle idée l'avait pris, de s'enfuir avec cette inconnue, de tout risquer pour elle ?
Puis, alors qu'il glissait le long d'un tronc épais, éclaboussant l'écorce de son sang, il l’aperçu.
Elle.
Elle dont il ignorait le nom, aux longs cheveux blancs, aux yeux d’absinthe terrifiés.
Il comprit.

Et il mourut.

FLASH

Sa vie était noire, à nouveau.
Endeuillée.
Elle était seule.
Mais elle était libre.

Elle n'avait pas réussi à se tuer.
Ça aurait été simple pourtant, elle aurait simplement eu à se déplacer un peu, s'avancer, se placer sur la trajectoire d'une de ces innombrables flèches. Mais elle ne l'avait pas fait.
Elle avait voulu vivre.
Elle s'était cachée.
Et elle avait couru.
Seule.
Avec les ombres.

Vers l'inconnu, le sourire aux lèvres.

Néant

Le livre s’est refermé. Méfiante, je le teste du bout des doigts, avant de le prendre pour le poser rapidement sur la table. Je ne sais pas de quelle magie il peut s’agir. Je ne veux pas le savoir. Tout ce que je veux, c’est la suite de l’histoire.
Mais j’imagine qu’elle n’est pas encore écrite.



Autre




Don & Particularités: Chamanisme assez puissant, même si elle n'aime pas entrer en contact avec les esprits.
Très douée pour reconnaître les plantes médicinales.
Bon niveau en guérison.


Chaman:


Esprit:  Echo


Affinité / Capacité & Histoire:
Esprit mineur des sons. Elle est plutôt bavarde, et pas franchement compatissante.
Elle accompagne Ankii depuis la mort de son maître, et prétend être liée à son harpon en os. Elle n'a pourtant jamais parlé des particularités de ce lien à Ankii, ce qui, compte tenu de son caractère, est plutôt louche.
Elle apprécie Ankii, trouvant que la jeune sryle a une vie "amusante". Amusante selon son esprit tordu, peut être.
C'est pour cela qu'elle lui accorde son aide. Elle lui permet de visualiser son environnement et même certaines couleurs et nuances au travers d'une sorte de sonar.
D'apparence, Echo ressemble à un oiseau chimère. Une tête de chouette, une gueule et des oreilles de chauve souris, et un corps de corbeau massif, noir comme la nuit.
En dehors du sonar permettant à Ankii de "voir", Echo est également capable de générer et reproduire des sons, des voix, parfois même, en se concentrant et à supposer qu'elle soit d'humeur, des conversations entières.
Mais elle reste très capricieuse, et a besoin d'un divertissement quasi-constant.
Heureusement, la vie d'Ankii lui en procure à loisir.


Dernière édition par Ankii Narow le Mar 6 Aoû 2013 - 0:42, édité 2 fois
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Shaya Pyrius
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Race/Nation/Guilde: Humaine/Feïral/Cartographe
Âge: 36 ans
Signes particuliers: Un papillon tatoué en haut de son buste.

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MessageSujet: Re: Ankii Narow   Ankii Narow EmptyLun 5 Aoû 2013 - 23:22

Enfin ! Voila une de fiches tant attendues. et bien je ne suis pas déçue !

Personnage très intéressant. Je ne vois aucun problème majeur dans ton histoire. Donc pour moi tout est bon.

Tu n'as plus qu'à attendre qu'un autre courageux admin vienne lire cette super fiche et tu seras sans problème validée ;)
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Philip Sartin
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Race/Nation/Guilde: Humain/ Feïral /Ordre des Chevaliers
Âge: 35 ans
Signes particuliers: Une large cicatrice barrant son torse.

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MessageSujet: Re: Ankii Narow   Ankii Narow EmptyMar 6 Aoû 2013 - 0:47

Splendide fiche, tout les détails me semblent bons.

Je t'invite tout de même à nous pondre une description de ce buffle des marais et le proposer en ajout du bestiaire, parce qu'on a jamais trop de saloperies dans nos marais!

Bref, tout ça pour dire que je te valide sans plus attendre et que tu vas pouvoir danser partout sur Aranor.
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Talis d'Akeraï
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Race/Nation/Guilde: Humain/Akeraï/Assassin
Âge: 28
Signes particuliers: Il possède une cicatrice dans le dos assez voyante.

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MessageSujet: Re: Ankii Narow   Ankii Narow EmptyMar 6 Aoû 2013 - 23:23

Welcome ! T'es rose hey pirat 
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Zoldik Fukushu
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Âge: 26 ans
Signes particuliers: cicatrice sur la joue gauche

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MessageSujet: Re: Ankii Narow   Ankii Narow EmptyLun 19 Aoû 2013 - 13:33

avec beaucoup de retard (désolé) bienvenue

et superbe fiche ;) j'ai beaucoup aimé la lire ^^
Je trouve l'idée des "FLASH" très original :D
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